CHAPITRE XIX VOYAGES EN COMPAGNIE D’UN AGENT D’AFFAIRESL’Ondée volante et tout ce qui la concernait était oublié ; il ne me restait plus qu’à effacer le désagréable souvenir en tournant cette page malheureuse pour en commencer une plus gaie dans le livre de ma vie. J’étais parti, dès le lendemain, avec Jim et sa femme pour passer huit jours à Calistoga, où je les avais installés. Pinkerton déclarait être fatigué des affaires ; le champ de son ambition était clos, disait-il, il n’aspirait qu’au repos, à rester oisif et paresseusement étendu dans une prairie, au milieu du foin coupé. Cette belle résolution dura juste deux jours ; dès le troisième, Jim était déjà en pourparlers avec l’éditeur de l’endroit pour lui acheter son imprimerie et son journal : précisément l’occupation qui convient