VI » Quand je rentrai, le mobilier était enlevé et mon mari parti. » Il n’y avait personne que le propriétaire dans la maison vide. » Il me dit tout ce qu’il pouvait me dire, il fut assez bon pour moi. » Dès qu’il fut parti, je fis ma malle, je montai dans une voiture lorsque la nuit fut venue, et je trouvai un logement pour y reposer ma tête. » S’il y eut jamais une créature isolée et malheureuse dans le monde, j’étais cette créature ce soir-là. » Il n’y avait pour moi qu’une chance de gagner mon pain : aller occuper l’emploi qui m’avait été offert au club, sous les ordres d’un chef cuisinier. » Il ne me restait qu’un espoir… l’espoir de ne plus revoir mon mari. » J’allai à mon ouvrage et je réussis. » Je gagnai le premier trimestre de mes gages. » Mais il n’est pas bon pour une