Nous entrâmes dans la chambre de miss Halcombe qui sommeillait. Lady Glyde fronça les sourcils en rendant son salut à Mrs Rubelle. Pendant les cinq jours qui suivirent, je surveillai les faits et gestes de celle-ci, mais ne pus en toute honnêteté trouver rien à y redire. Lady Glyde, de son côté, n’eut pas à se plaindre d’elle, et nous ne la vîmes jamais échanger avec le comte un mot qui aurait pu nous sembler mystérieux. Elle faisait prendre à miss Halcombe les médicaments tels que les ordonnait le médecin ; bref, elle remplissait sa tâche avec discrétion et conscience. La pauvre demoiselle restait dans une sorte de torpeur d’où elle sortait parfois pour y retomber aussitôt, et elle avait des accès de fièvre qui la faisaient parfois divaguer. Mrs Rubelle, – reconnaissons ses qualités – s