Les digressions du sergent m’agaçaient ; il s’en aperçut et se borna plus strictement au récit de Groseille. « Le marin, continua-t-il, demanda s’il pouvait avoir une chambre ; le maître de l’établissement répondit : « Non, tout est plein. » La fille de service le reprit, et fit observer que le numéro dix était libre. On sonna un garçon pour qu’il montrât cette chambre au marin. Presque au même moment Groseille avait remarqué l’artisan parmi les gens qui entouraient le comptoir ; mais avant que le garçon des chambres eût répondu à l’appel, l’ouvrier avait disparu. On mena le marin à sa chambre. Ne sachant trop que devenir, Groseille eut le bon sens d’attendre et de voir s’il surviendrait du nouveau ; en effet, il se passa un incident bizarre. On appela le maître du lieu, et des voix irrit