– Eh ! quoi ? sans revenir sur ses pas, sans rien ajouter à ses paroles d’adieu ? – Au coin de la rue il se retourna, m’envoya un salut de la main, et ensuite la posa sur son cœur, par un geste dramatique. À partir de ce moment, je le perdis de vue ; il disparut, tournant le dos à notre maison, et je revins, en courant, trouver Laura. Mais, avant même d’être rentrée, j’avais décidé qu’il fallait partir. Maintenant que le comte la connaissait, notre maison (plus spécialement en votre absence) devenait, au lieu d’un asile, un endroit fort périlleux. Si j’eusse été bien assurée de votre retour, j’aurais peut-être risqué de vous y attendre. Mais je n’étais certaine de rien, et j’ai dû agir sous l’impulsion du moment. Vous aviez parlé, avant de nous quitter, de nous transporter dans un quartie