II À présent, ma position est définie ; on connaît les mobiles de ma conduite. Il faut reprendre, dans l’ordre des faits, ce qui était arrivé à Marian, ce qui était arrivé à Laura. Je placerai ici le récit de l’une et de l’autre, non pas tel qu’il me fut fait par elles, avec de fréquentes interruptions, un désordre inévitable, mais dans les termes mêmes du simple et laconique extrait que je m’appliquai à rédiger, tant pour me guider moi-même que pour servir à éclairer l’homme de loi dont je prenais les conseils. Nous arriverons ainsi plus tôt, et d’une manière plus intelligible, à démêler le fil brouillé des évènements. L’histoire de Marian commence au point où l’avait laissée le récit de la femme de charge de Blackwater-Park. Après que lady Glyde eut quitté la résidence de son mari, s