XIV Les mois d’hiver Le lieutenant Hobson et ses compagnons ne furent de retour au fort Espérance que le 28, et non sans d’immenses fatigues ! Ils n’avaient plus à compter maintenant que sur l’embarcation, dont on ne pourrait se servir avant six mois, c’est-à-dire quand la mer serait redevenue libre. L’hivernage commença donc. Les traîneaux furent déchargés, les provisions rentrèrent à l’office ; les vêtements, les armes, les ustensiles, les fourrures, dans les magasins. Les chiens réintégrèrent leur « dog-house », et les rennes domestiques, leur étable. Thomas Black dut aussi s’occuper de son réemménagement, et avec quel désespoir ! Le malheureux astronome reporta ses instruments, ses livres, ses cahiers dans sa chambre, et, plus irrité que jamais de « cette fatalité qui s’acharnait c