« Après être sortie de la chambre, je m’arrêtai sur le palier afin de voir si par hasard la tache de peinture ne se trouvait pas sur ma robe. Pénélope Betteredge (la seule des filles de service avec laquelle je fusse dans des termes d’amitié) vint à passer et remarqua ce que je faisais. « – Vous n’avez pas besoin de chercher, Rosanna, me dit-elle ; la peinture en question est sèche depuis des heures. Si M. Seegrave ne vous avait pas fait espionner ainsi, je le lui eusse appris ; je ne sais ce que vous pensez de son impertinence ; mais quant à moi, personne ne m’a jamais insultée de la sorte ! » Pénélope s’emportait aisément ; je la calmai et la ramenai à ce qu’elle venait de me conter de l’état de la peinture. « – Comment savez-vous cela ? lui demandai-je. « – J’ai passé ma matinée d’h