XXVI.PLUS OBSTINÉE QUE JAMAIS.

1974 Mots

XXVI.PLUS OBSTINÉE QUE JAMAIS. Ariel se tenait dans la sombre salle du rez-de-chaussée, à moitié endormie, à moitié éveillée, attendant que nous quittions la maison. Sans nous parler, sans nous regarder, elle nous conduisit à travers la ténébreuse allée du jardin et ferma la porte derrière nous. « Bonsoir, Ariel, » lui criai-je du dehors par-dessus la palissade. Je n’entendis, pour toute réponse, que le bruit de ses pas pesants, pendant qu’elle retournait vers la maison, et, bientôt après, le bruit sourd de la porte d’entrée qu’elle refermait. Le valet de pied avait judicieusement allumé les lanternes de la voiture ; il en prit une à la main pour venir nous éclairer à travers le labyrinthe de briques qu’il nous fallait traverser. Nous pûmes ainsi gagner la grande route sans accident.

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