XXXIII.UN ÉCHANTILLON DE MA FOLIE. L’inconcevable soumission des Écossais à la tyrannie de leur Église officielle, a eu cette conséquence forcée qu’on se méprend sur leur caractère national. Quand on pense à ce qu’est l’institution du dimanche en Écosse, on la trouve sans parallèle, dans la Chrétienté, pour sa déraisonnable et sauvage austérité. On voit une nation permettre à ses prêtres de la priver, un jour par semaine, de tous ses avantages sociaux ; il lui est interdit, ce jour-là, de voyager, d’envoyer un télégramme, de manger un plat chaud, de lire un journal ; en un mot de faire usage d’aucune de ses libertés, deux seules exceptées, la liberté de se rendre à l’église et la liberté de boire. On voit cet assujettissement, et on en conclut, non sans raison, qu’un peuple qui subit un