« Mon pauvre Eustache est faible et fantasque, dit-elle, mais il n’est pas ingrat. Mon enfant ! vous lui avez rendu le bien pour le mal ; vous lui avez prouvé combien votre amour est sincère et dévoué, en souffrant pour lui toutes les peines, en vous exposant à tous les dangers. Ayez confiance en moi, ayez confiance en lui ! Il ne pourra vous résister. Laissez-lui voir votre visage chéri, qu’il a toujours devant les yeux, même dans ses rêves, et qu’il contemple avec tant d’amour et de bonheur, ma fille… et il sera de nouveau à vous, à vous pour la vie ! » Elle se leva, elle posa ses lèvres sur mon front, sa voix prit un accent de tendresse qui m’était inconnu. « Dites oui, Valéria, et vous serez pour moi, comme pour lui, plus chère encore que vous ne l’avez jamais été ! » Mon cœur passa