Lorsqu’il était à Saint-Louis, Hodge Urrican avait eu la bonne idée de demander par dépêche à Sacramento si l’on pouvait mettre à sa disposition une automobile, et la lui expédier à Keeler, où elle attendrait son arrivée. La réponse fut affirmative. L’automobile, d’un système très perfectionné, attendrait à la gare de Keeler le commodore Urrican. Deux jours suffisaient à atteindre Death Valley, deux jours pour en revenir, de telle sorte qu’il serait à Chicago avant le 8 juin. Décidément, la chance semblait revenir à cet ancien loup de mer. Et voilà par suite de quels arrangements l’automobile se trouvait le 1er juin à l’arrivée du train à Keeler, et quittait cette petite ville, en suivant la route de l’est dans la direction de Death Valley. Étant donnée la hâte avec laquelle s’effectuai