DU POINT DE VUE DE SÉRAPHINA Mes jours de congé étaient aussi rares et précieux que des pierres précieuses cachées. Pas de programme d'entraînement rigoureux. Pas de séances sadomasochistes menaçant de me tuer. Pas d'entraîneur psychotique faisant de son mieux pour exploser mes tympans. Le seul inconvénient, c'était que j'étais tellement habituée au mouvement et à l'action que je passais tout juste vingt minutes de plus au lit avant d'être trop agitée et de me lever d'un bond. J'ai décidé de canaliser mon énergie sur la maison. J'ai attaqué l'évier rempli de vaisselle, nettoyé les étagères et même plié le linge qui s'était transformé en une mini montagne, passant d'une tâche à l'autre jusqu'à ce que les pièces retrouvent une sensation de légèreté. Lorsque j'ai terminé, les


