CHAPITRE IV.M. Munder, juge suprême.-3

1885 Parole

Les joues rosées de l’oncle Joseph prirent soudainement une teinte beaucoup plus vive, et sa physionomie placide eut une expression qui mit fort mal à son aise la femme de charge. La colère de M. Munder lui-même s’en attiédit notablement. « Vous nous retiendriez ici ? vous ? dit le vieillard, parlant avec un grand calme, et regardant l’intendant avec une fixité décourageante… C’est ce que nous allons voir. Je prends le bras de cette dame (courage, mon enfant, courage ! il n’y a rien là qui doive vous faire trembler)… J’emmène cette dame avec moi… J’ouvre cette porte que voilà ! Je reste debout, en face de cette porte… et je vous dis, à vous : Fermez cette porte, si vous l’osez ! » À ce défi M. Munder avança de quelques pas, mais il s’arrêta bientôt. Si le regard fixe de l’oncle Joseph eû

Lettura gratuita per i nuovi utenti
Scansiona per scaricare l'app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Scrittore
  • chap_listIndice
  • likeAGGIUNGI