XXVI Israel hands La brise, qui semblait nous obéir, venait de tourner à l’Ouest. Il nous fut donc on ne peut plus aisé d’arriver du coin nord-est de l’île à l’entrée de la baie du Nord. Mais une fois là, comme nous étions dépourvus d’ancre, et comme il ne pouvait être question d’échouer le schooner avant que la marée fût au plus haut, nous n’avions plus qu’à nous croiser les bras. Le second maître m’avait dit comment je devais m’y prendre pour rester en panne. Je finis par réussir après trois ou quatre essais infructueux ; et alors, pour passer le temps, nous nous remîmes à manger. « Capitaine, me dit Hands quand il vit que je m’arrêtais, et mon vieux camarade O’Brien, que voilà… pourquoi ne le jetterions-nous pas à la mer ?… En général, je ne suis pas dégoûté… mais il n’est pas beau