Le tremblement ému avec lequel fut prononcée cette bizarre adjuration porta dans mon esprit la conviction qu’il disait la vérité. – Prenez bien garde à ceci, continua-t-il, agitant les mains vers moi, dans la véhémence de son émotion. Il n’existe en mon esprit aucune sorte de lien entre cet homme que vous appelez Fosco, et le passé sur lequel me force à revenir l’affection que j’ai pour vous. Si vous découvrez ce fil, gardez-le pour vous ; ne m’en dites rien !… Je vous en prie et supplie à genoux, laissez-moi mon ignorance ; laissez-moi rester aveuglé sur l’avenir, comme je le suis à cette heure ; laissez-moi rester innocent de tout le mal qu’une telle découverte pourra produire !… Je voyais la peine qu’il avait à s’exprimer en anglais, dans une occasion trop sérieuse pour lui permettre