VII-3

1316 Words

Sachant aussi bien que lui qu’il convoquait madame Fosco afin de s’assurer que je ne profiterais pas de son sommeil pour quitter la maison, je me gardai bien de lui répondre, et m’occupai de réunir en dossier les papiers qu’il venait de me remettre. La dame arriva bientôt, aussi froide, aussi pâle, aussi venimeuse que jamais : – Veuillez, mon ange, dit le comte, distraire de votre mieux M. Hartright !… Il lui avança un fauteuil, pour la seconde fois il lui baisa la main, alla s’étendre sur un sofa, et, en moins de trois minutes, se trouva plongé dans un sommeil aussi paisible, aussi plein de béatitude que celui de l’homme le plus vertueux dont se puisse constater l’existence. Madame Fosco prit un livre sur la table, – s’assit, – et me regarda fixement, avec toute la malice vindicative d’

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