Chapitre 3

1275 Words
Malya J’écoute ce qu’il me raconte et tombe de haut. Andrew m’a vendu à cet homme !! Comment a-t-il pu ? Plus il me parle et plus, j'en ai des haut-le-cœur… Son sourire me donne envie de vomir !! _ Bref, pour en conclure. Vous m’appartenez déjà. _ Je ne vous appartiendrai jamais !! Et je vais aller raconter votre petite histoire à mon père !!! _ Et que fera-t-il ? Je vous l’ai dit… La reconnaissance de datte d’Andrew est légale. Soit, il me rembourse intégralement. Soit, je le porte en justice et détruis tout ce qu’il a et ce qu’il doit avoir… Il ira en prison et sa femme se retrouvera seule et à la rue… La pauvre femme. _ Mon père n’abandonnera jamais une de ses filles qui aurait besoin d’aide. _ Mais cela n’empêchera que son nom sera détruit… Accepter ce que m’a proposé Andrew. Devenez ma femme et sa datte disparaîtra. Vous ne pouvez être que gagnante. _ … Et si je refuse tout de même de vous épouser. _ Alors, je n’aurais aucun scrupule à détruire cette famille à en devenir… Après tout, pourquoi devrais-je les protéger… S’ils ne sont pas membres de ma famille. Je le regarde droit dans les yeux… Laissant une larme couler le long de ma joue… Je suis piégé… Andrew m’a vendu comme l’on vendrait un cheval… _ Très bien… J’accepte de vous épouser. Mais je veux être certaine qu’il n’arrivera rien à ma sœur. _ Ni à elle, ni à votre beau-frère. _ Je me fiche de son sort à lui… Il me fixe en souriant à ma pique et s’approche un peu plus de moi… _ Et il est ce mariage ne sera qu’un mariage de convenance… Je ne quitterais pas Londres pour vous suivre et vous ne me toucherez pas. _ Ce mariage sera aussi vrai que peu l’être cette fleur. Vous serez ma femme. Vous me suivrez afin de vivre chez moi. Chez nous. Je vous embrasserai. Je vous toucherai. Je vous ferai l’amour autant de fois que l’envie m’en vient… Ce n’est pas vous qui me dicterez ma façon de faire !! Maintenant, nous allons retourner à l’intérieur et vous vous tiendrez à mon bras. Je demanderai votre main à votre père et il acceptera, car vous allez bien entendu lui dire que vous en serez ravis. _ Je vous déteste !! _ Ça, je m’en contrefiche… Considérez-vous dorénavant comme ma fiancée ! Donc, je vais vous le demander comme il se doit. Miss Malya Bicmen, accepteriez-vous de m’épouser ?… Je n’ai pas entendu votre réponse. _ Oui. _ Bien, je vous le demanderai encore une fois face à vos parents. Montrez-vous plus joyeuse devant eux. _ Non… Je me montrerai telle que je suis… Car ils connaissent mon opinion en ce qui concerne les mariages arrangés. _ Tant qu’ils sont convaincus. _ J’accepte de vous épouser… Mais ce n’est pas pour ça que je me montrerais gentil et aimante… _ Ça ne me dérange pas… La seule chose dont j’ai besoin, c’est d’une femme pour porter un fils. _ Je ne suis pas une pouliche !! _ Non, elles sont moins bavardes. Je grogne et me lève d’un bon. Puis, à contrecœur, j’accepte le bras qu’il me tend. Glissant ma main sur son bras… Ils nous dirigent vers la maison de mes parents. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux vers lui. Admirant un peu son profil… Il faisait une tête de plus que moi. Grand, fort, il a un regard qui se veut sévère, éclairé par des yeux d’un vert profond. Son visage carré, son nez légèrement tordu, sa bouche ni trop fine, ni trop grosse. Je dois reconnaître au fond de moi que je le trouve très séduisant. Mais ça reste un mufle !!! _ Alors, vous avez fait plus ample connaissance ? Me demande Andrew avec un sourire d’idiot. _ Je n’ai qu’une chose à vous dire Andrew… Je ne vous aimai déjà pas avant. Mais là, je n’ai qu’une envie. C’est d’enfoncer mon genou dans votre entre-jambe si fort que vous pourrez chanter comme une diva. _ N’en faite rien, votre sœur souhaite d’autre enfant. _ Je m’en contrefiche… Alors que je lui dis ça, je peux clairement entendre le rire de Monsieur McKinley. Il se moque ouvertement d’Andrew et son rire me donne des frissons tout le long de ma colonne vertébrale… Je lève les yeux vers lui et l’envie de lui clouer le bec me démange. _ Inutile de rire, j’ai d’autant plus envie de vous castrer que lui !! _ Oh non, j’ai encore besoin de mes outils. Je tiens à vous remplir le ventre le plus vite possible. _ Aller au diable !!! _ Non… Maintenant, souriez… Il faut convaincre votre famille que vous êtes folle de joie à l’idée de m’épouser. _ Vous êtes tous les deux aussi tordu l’un que l’autre !! J’ai toujours dit que les hommes n’étaient que des bêtes sauvages !! _ Rassurez-vous, je ne serai sauvage avec vous que dans l’intimité de notre chambre. Me souffle-t-il à l’oreille. Andrew entre le premier et nous le suivons de près. Quand ils nous voient, bras dessus bras dessous. Mes parents semblent ravis et heureux. Tout comme ma sœur… _ Nous avons longuement discuté. Et Malya accepte d’en apprendre un peu plus sur moi. _ À la bonheur !! Voilà une bonne nouvelle. _ Parlé pour vous. Alors que je murmurais ça, il serra discrètement sa main sur mon bras. M’invitant à me taire et surtout à jouer le jeu. _ Si nous fêtions ça. Dit alors Andrew. Oh lui !! Je grogne dans mes dents et je sens McKinley me tirer un peu plus vers lui, soufflant à mon oreille… _ Doucement tigresse, ne va pas l’attaquer devant tout le monde. _ Je vais l’étriper ! _ Je doute que votre sœur en soit ravie. À sa réplique, j’en hausse mes épaules et sans un regard de plus pour lui, je rejoignis le reste de ma charmante, mais agaçante famille… Le reste de l’après-midi, ils parlaient et posèrent des questions à monsieur McKinley. Il en posa autant à mon sujet et alors que je pensais qu’il partirait de bonheur, je me retrouvais à le voir durant une semaine. On passa plusieurs jours à se promener et a discuté. Ou plutôt, il parlait, je l’écoutais… Et avec mon plus grand désarroi, il fit sa demande en mariage à la fin de la semaine. Expliquant qu’il devrait rentrer le plus vite, car il ne voulait pas laisser ses chevaux plus longtemps seul. Même s’il avait des gens qui travaillaient pour lui. Avec son sourire discret sur le côté et ses yeux vert profond fixé sur moi. Il me posa la question devant ma famille… Et tous étaient là, à me regarder pour savoir ce que j’allais répondre. Un regard vers ma sœur me fit comprendre que je devais dire oui… _ Oui monsieur McKinley… J’accepte de vous épouser. Dis-je à contrecœur. Il sourit davantage et s’approche de moi, me murmurent à l’oreille afin que moi seule entende. Je commence à me demander s’il n’aime pas faire ça… _ Souriez, vous êtes censé être heureuse. _ Éloignez-vous de moi. _ Pour l’instant, je coopère. Mais bientôt… Il se redressa et s’éloigna afin de reprendre une distance convenable. Oui… Bientôt… Mon plus grand malheur. Bientôt, je deviendrai sa femme et je ne pourrai plus échapper à son emprise. Tout ça à cause de mon stupide beau-frère… Je lève les yeux vers lui le fixant discrètement. Il a beau être très séduisant, cet homme me fait tout de même peur.
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