Chapitre 1 : Les disparitions
???:
Cela fait dix minutes que j'ai choisi ma cible, elle se déhanche au rythme de la musique. Je m'avance vers le centre de la piste et me colle à elle. Comme toutes les autres, elle en fait autant. C'est si facile, que ça en devient ennuyeux. Au bout de quelques minutes, je lui propose de sortir prendre l'air et comme d'habitude, elle accepte sans méfiance. Pauvre fille sans cervelle. Je l'entraîne avec moi, lui parle de fausse promesse. Cette idiote glousse comme un dindon. Arrivé dans une ruelle sombre, je ne peux plus résister, posant mes lèvres contre son cou, que j'embrasse. Elle se laisse faire. Comment pourrait-elle savoir que l’on retrouvera son corps sans vie dès le lever du jour ? Mes mains glissant le long de ses hanches remontent jusqu'à son cou que je sers au fur et à mesure qu'elle se vide de sa vie. Je laisse son corps dans les sacs d'ordure et part comme je suis venu. Je monte dans ma voiture et rentre chez moi…
Lola Stacker :
Je suis sur le point de terminer mon rapport. Ça a pris trois semaines, trois semaines de galère à cherchée les preuves. Les indices et les raisons qui a poussé se type à agresser Mademoiselle Mcquaines. Mais ça valait le coup, l'affaire est dans le sac.
_ Lola !! Dans mon bureau !!
_ J'arrive tout de suite chef !
Je prends mon rapport et le rejoins directement. J'entre et comme d'hab, je ferme la porte. Pose mon rapport et attend la suite.
_ Bon, je sais que tu as boss non-stop depuis trois semaines. Mais j'ai une nouvelle affaire pour toi.
_ Déjà, je croyais que j'allais pouvoir me reposer. Tant pis, ça sera pour la prochaine fois. C'est quoi l'affaire ?
_ Des disparitions. Cinq filles depuis cinq semaines. On dirait qu'elles sont mortes par strangulation. Mais le plus étrange, c'est qu'elles n'ont plus une goutte de sang dans le corps.
_ Hein ??? Comment c'est possible ?
_ Le légiste pense que l'agresseur les vide en leur plantant quelque chose dans le cou ou les bras.
_ Et ben, pauvres filles… Des similitudes ?
_ Oui, toutes sont blondes, toutes ont entre 16 et 18 ans, toutes belles et minces et elle sortait toute d'une boîte de nuit. Aux bimbos… À Norcrick.
_ Norcrick ? Mais c'est à plus de quatre heures d'ici !
_ Eu… Oui, c'est ça le hic… Leur chef a entendu parler de tes exploits et donc on se demandait si tu pouvais les aider.
_ Qui leur a parlé de moi ?
_ Eu… Moi. En fait, une des victimes est ma nièce, Valentine. Elle est la seule survivante jusqu'à présent.
_ Je n’étais pas au courant, pourquoi tu ne m'as rien dit Régis ?
_ Val est la première victime. Elle est sous haute surveillance.
_ Elle peut témoigner ?
_ Non, elle est dans le coma. Les docteurs ont réussi à la sauver de justesse. Elle est à l'hôpital ST jeans.
_ Très bien, je vais aller voir. Mais c'est bien parce que c'est toi.
_ Je n'ai pas fini… Tu vas avoir un équipier pour t'aider.
_ Ah non, non, non ! Je bosse en solo, tu le sais ! Je ne veux plus de coéquipier.
_ Je sais, mais là, tu n'as pas le choix ! Ton coéquipier s'appelle Dark Angel.
_ C'est quoi ce nom ? Dis-je en rigolent.
_ Ouais, très amusant. En attendant, tu pars dès demain matin, il t'attend pour dix heures.
_ Putain, tu fais chier, je vais devoir partir à 5 heures du mat…
_ Pardon ? Je sais que l'on est ami, mais n'oublie pas qu'ici, je suis avant tout ton boss !
_ Oui, je sais. Excuse-moi. Mais tu fais chier quand même. Et je vais dormir ou le temps de l'enquête ?
_ Je t'ai réservé une chambre à l'hôtel boisio, toutes tes dépenses sont à la charge de la maison. Mais n'abuse pas d'accord. Pas comme la dernière fois.
_ Promis. Je peux partir maintenant, j'ai des bagages à faire.
_ Oui prend ton après-midi. Et reviens-nous vite.
_ T'inquiète. Avec moi, il ne va pas faire long feu ce fumier.
Je quitte le bureau et j'attrape mes affaires pour rentrer chez moi. Mince comment je vais faire avec Kia ? D'habitude, je demande à ma mère de la garder. Mais avec son voyage autour du monde… Bon, Régis m'en doit une. Je finis de préparer mes affaires et mais Kia dans sa caisse de transport. J'adore mon chat, c'est un sacré de Birmanie. Je lui prépare son sac avec sa nourriture, son panier, sa litière et part chez Régis.
_ Lola ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
_ Et bien, tu m'as pris au dépourvu donc, j'ai besoin de toi.
_ Pour ?
_ Il faut que tu t'occupes de Kia et…
_ Non, non, Lola pas questions.
_ Tu n'auras qu'à lui donner sa pâtée le matin et juste faire attention a ce qu'elle ne se sauve pas.
_ Lola…
_ Bon, ben dans ce cas trouve quelqu'un d'autre pour cette affaire.
Je me lève et prends Kia avec moi, prête à sortir.
_ Attend, attend ! C'est bon, je vais te la garder. Mais je te préviens, si elle fait, ne serais qu'une seule fois en dehors de sa litière…
_ Non, mais pour qui tu la prends ? Elle est propre ! Il faut juste lui faire voir où tu installes sa litière et ce sera bon.
_ Ok… Installe-la dans ma chambre d'amis. Au moins, elle ne se sauvera pas quand j'ouvrirais la porte.
_ Ne l'oublie pas !
_ Mais non, t'inquiète.
_ Mouais… Donne-moi ton téléphone.
_ Pourquoi faire ?
_ Donne, j'te dis !
Il me le tend et je programme un réveil pour qu'il donne à manger. Je fais en sorte qu'il sonne à 7 h 45 du lundi au dimanche. 15 minutes, avant qu'il ne parte travailler.
_ Non, mais tu es sérieuse là ?
_ Oui, et tu le laisses jusqu'à ce que je rentre. Au revoir Kia, ma moumoune d'amour. À bientôt boss et encore merci pour Kia.
_ Ouais, tu parles ! Comme si tu m'avais laissé le choix.
_ J'pourrais en dire autant.
Je rentre chez moi, programme mon réveil et part me coucher.
Le lendemain, je prends une bonne douche, un bon petit-déjeuner et prends directement la route. J'ai 4 heures de route et sa serra avec la musique à fond. Quand j'arrive, c'est le calme plat. Je trouve facilement l'hôtel pour y déposer mes affaires et part ensuite vers le poste de police ou m'attends…. Où m'attend mon coéquipier pff. J'entre et c'est le souk, des flics à droite à gauche, des arrestations diverses, je m'avance vers l'accueil.
_ Bonjour, je suis le lieutenant Lola Stacker. On m'attend.
_ Oui, le chef vous attend dans son bureau. C'est la troisième porte à gauche.
_ Merci.
Je suis les indications et toc, j'espère que ça se passera bien…