LOVE ISN'T FAIR ( Tome I )

      CHAPITRE 1 : La veille du départ       Camélia MacConely, klaxonnait à l'entrée du parking à cause de monsieur Mignard, son voisin qui rentrait sûrement d'une balade avec  Aprilia son chiwawa dans son pickup bleu foncé, elle se garait dans le parking quand elle le voyait attendre devant l'ascenseur son chien dans ses bras. - Bonsoir monsieur Mignard,   dit-elle - Bonsoir mademoiselle MacConely   répondit-il en inclinant sa tête légèrement Elle était épuisée par sa journée, entre ses cours et le shopping pour son voyage. Ne voulant pas continuer la conversation, elle mis ses écouteurs dans ses oreilles et pénétrait rapidement dans l'ascenseur, quand il s'ouvrit enfin. Arrivée au troisième étage ,elle mis son empreinte sur la porte qui s'ouvrit après l'avoir scanner.  L'appartement qu'elle partageait avec Luciana était tout ce qu'il y avait de plus moderne et sophistiqué, depuis le tapis fleuri et velouté marron clair jusqu'au miroirs en forme de coeur, de fleur et de dauphin placardés aux murs, leur goût poussé pour l'art se percevait à travers les tableaux coûteux aux peinture abstraites qui prennent plus de place que leurs photos sur les murs de couleur blanche qui met en valeur les objets qu'il porte. Les fauteuils Versace de couleur gris en dit long sur les goûts différents des jeunes femmes.  Camélia alla directement dans sa chambre pour se débarbouiller quand elle entendit le bruit de l'eau qui provenait de la chambre entrouverte de Luciana. Elle y entra et remarqua les nombreux sacs de shopping qui s'étalaient sur le lit sans doutes, les nombreuses nouvelles robes, culottes et talons que son amie comptait porter pour le voyage. Elle se mis donc à les déballer quand Luciana sorti toute nue de sa salle de bain avec une serviette retenant certainement ses cheveux mouillés. - Qu'est-ce-que tu fais ?   Demanda t-elle à Camélia qui sursauta aussitôt - Et toi, Pourquoi t'es toute nue ?   répondit-elle presqu'en colère - Oulala, t'énerve pas ma belle, c'est pas de ma faute si t'es paranoïaque répondit Luciana avec un sourire en coin - Oui oui, c'est ça. Je regardais juste ce que tu t'es acheté dit Camélia en continuant de déballer les affaires - D'accord, mais tu aurais pu m'attendre, je t'aurai fait un défilé de mode, comme d'habitude... - Oui, c'est justement pour ça que je suis venue les voir par moi-même. Je n'aurai pas le temps pour ton défilé aujourd'hui dit Camélia --Et pourquoi ça ? Ne me dit pas que tu n'a pas encore fait tes valises ? -- Surprise !   Répondit Camélia avec un faux sourire --  Oh que non ! je ne suis pas surprise. T'as l'habitude de me faire se coup là, j'te connais ! -- Alors, pourquoi tu demandes ?  -- Uhmm, je croyais à un changement cette fois-ci, puisque tu étais tellement emballé à l'idée de visité l'Université de Stanford -- Oui mais ça n'a pas suffit à me faire changer, vois-tu ? -- Oui, bien sûr   répondit Luciana en roulant des yeux -- Tu sais quoi ? Commande une pizza au poulet, je prends une douche rapide et tu m'aide à faire mes valises, d'accord ? -- à une seule condition... -- Laquelle ? -- Tu regarde mon défilé, et après on fait tes valises. -- Bon d'accord   accepta Camélia après un soupir Elle sortit de la chambre de Luciana et rentra dans la sienne.  Agencé de gris et de blancs avec un Style moderne la chambre de Camélia, donne sur la ville de Coryland par une baie vitrée à la taille d'un mur, recouvert de grand rideaux qu'elle retira par la télécommande posé sur sa commode.  Elle entra dans la mini salle en face de son lit king Size qui lui sert de dressing, elle enleva son jeans noir, son gros pull bleu et ses baskets blanches pour se vêtir de son peignoir vert olive, elle entra dans la salle de bain, releva ses cheveux mis noir, suivi d'un marrons clairs, puis un jaune clair aux pointes, en un chignon lâché, enleva son peignoir, puis mit en action les quatres (4) jets d'eau de sa douche moderne à la porte en vitre coulissante. Le manoir des Forge de couleur blanche, était d'une taille majestueuse, entouré d'un somptueux jardin, avec des arbustes en formes d'animaux exotiques, et de plantes qui longeait et bordait un chemin de carreaux aux couleurs dorées qui menait à d'énormes battant de porte en bois d'une grande épaisseur et aux poignets en or.  Madame Forge prenait son thé de dix huit heures dans le premier salon juste à côté de l'entrée du manoir, vêtue d'une robe slim verte émeraude avec des escarpins noirs, elle avait les cheveux d'un noir de jais qui cascadaient dans son dos, et semblait passé plus de temps au spa que dans la vraie vie vu la brillance de sa peau et son visage dépourvu de rides bien qu'elle ait quarante neuf ans.  Elle se retournait légèrement après avoir entendu la porte s'ouvrir. C'était Patrick, son fils aîné, il dandinait légèrement en se dirigeant vers les escaliers quand sa mère l'interpella. -- Ne me dis pas que tu as encore bu ?  lui dit-elle  Patrick se figea avant de posé son pied sur la première marche, il se retourna et s'asseyant à même le sol, la regarda avant d'essayer de se relever sans un mot. -- Je t'es posé une question Patrick Ron Forge    dit-elle à nouveau  --  Pas maintenant maman   répondit-il simplement en se relevant pour continuer son chemin --  Je le dirai à ton père, non mais qu'est-ce que je raconte ? Il me diras certainement que tu deviens un homme comme d'habitude, même si je doute fort qu'on est la même définition du mot homme. ET REVIENS ICI QUAND JE TE PARLE ! hurla t-elle.. -- À plus tard maman.  dit-il avant de lui claqué la porte de sa chambre au nez  -- Ron Forge, toc toc toc ROOON !   hurla t-elle en frappant à la porte de Patrick -- Maman s'il te plaît laisse-le se reposer tu vois bien qu'il n'en peut plus de toi, d'ailleurs moi non plus, arrête de vouloir diriger nos vies, tu veux ?   Dit Peyton en entendant sa mère hurler -- À bon ? Vous n'en pouvez plus de moi ? Qu'attendez-vous de moi à la fin ? Que je vous laisse devenir des enfants de la basse société, c'est ça ? -- Non, nous voulons juste que tu nous laisse tranquille si c'est pas trop te demander, non mais tu t'entends parler ? -- Baisse d'un ton jeune fille, je suis ta mère...   Répondit sa mère sur un ton qui se voulait menaçant -- Ça y est, tu m'as saoulé ! Je serai chez les Blew, à plus !   Répondit Peyton Patrick se laissait frapper par cinq (5) jets d'eau froide, s'enveloppa la taille d'une serviette rouge et rentra dans sa chambre hyper moderne peinte en blanc aux murs parsemé de ses photos et d'un tableau portrait de sa soeur qu'elle a presque forcé à accroché, un lit king size à rideaux trônait au milieu de la salle, à gauche était son dressing et à droite un bureau, puis une porte avec un balcon qui donnait sur la ville de Coryland.