XIV Le Niagara Cependant le temps s’écoulait et la situation ne se modifiait pas. Le timonier était revenu à la barre, le capitaine, à l’intérieur, surveillait la marche des machines. Je le répète, même lorsque la vitesse s’accroissait, le moteur fonctionnait sans bruit, avec une remarquable régularité. Jamais un de ces à-coups inévitables qui résultent de l’emploi des cylindres et des pistons. J’en concluais donc que le déplacement de l’Épouvante, dans chacune de ses transformations, s’effectuait au moyen de machines rotatives. Mais impossible de m’en assurer. D’autre part, j’observai que l’orientation ne changeait pas. Toujours vers le nord-est du lac, et, par conséquent, en direction de Buffalo. « Pourquoi le capitaine suit-il cette route ?... me disais-je. Il ne peut avoir l’intent