POV DE SÉRAPHINE
L'air du matin était inhabituellement doux, une brise légère murmurant à travers les arbres tandis que le soleil filtrait par touches sous les feuillages au-dessus de nous. C'était le genre de temps qui vous faisait penser—ne serait-ce qu'un instant—que le monde n'était pas un si mauvais endroit.
Et c'est peut-être pour ça que j'ai laissé mes clés de voiture sur la table de l'entrée et décidé de marcher jusqu'au siège de l'OTS à la place. J'avais besoin d'air. Du silence entre chaque pas. De la distance—de la maison, du regard inquiet de Lucian, des mensonges rassurants de Maya, et surtout, de l'écho de mes propres pensées.
Je n'arrivais pas à chasser mon rêve. Il s'accrochait à moi comme ce brouillard qui voilait mon loup. Mes doigts continuaient de tressaillir
