Chapitre 3

1442 Words
Zéphyr Il me suffirait de me pencher pour frôler ses lèvres. Et en cet instant, elle en meurt d’envie… Mais pas maintenant. Pas encore… Charlie doit comprendre avant que je n’agisse. Elle doit comprendre qu’elle et moi, finirons par être ensemble. _ Charlie avec un e… _ Vous parlez beaucoup… Mais dans toutes vos belles paroles. Vous avez fait une erreur. _ Vraiment ?… Et laquelle, je vous pris ? _ Je ne me demande pas si vous allez m’embrasser. Je me demandais, si je devrais vous gifler où vous castré, si vous essayez de m’embrasser. Je souris de plus belle et reprend une distance raisonnable. Je finirais par goûter à ses lèvres. Ça, je le sais. Je sais aussi que je ne pourrais plus m’en passé, une fois que j’y aurais goûté… _ J’adore votre humour. _ Essayez, vous verrez que je ne plaisante pas. _ Pas encore… Bientôt… Je m’éloigne d’elle en marchant à reculons. Et je peux voir qu’elle ne me quitte pas des yeux. Semblent encore plus curieuse que mes neveux. _ Oh, une dernière chose… Soufflé avant de boire votre thé. _ Quoi ? Mais quel thé ?… Je rigole et n’en dis pas plus. Je me retourne et marche jusqu’au coin ou son installé, Graham et Irina. Quand ils me voient arrivé, les jumeaux cours jusqu’à moi. _ Oncle Z !!! Disent-ils en même temps. _ Papa dit que ce soir, on fera notre première transformation en loup. _ C’est exacte. _ Dit nous, ça va être comment. Je souris et embrasse ma nièce sur sa joue. Avant de les rassurer. _ Tout ira bien. J’ai du mal à me dire qu’ils ont déjà 15 ans. Le temps est passé si vite et pourtant, c’est comme si rien n’avait changé… Quand je regarde Irina, j’ai l’impression qu’elle a toujours 17 ans. Et moi 10… _ À quoi pense tu Z. _ Tu l’aura… _ Qui donc ? _ Le gredin qui s’amuse à te faire tourner en bourrique. Je peux t’aider, si tu veux. _ Non merci Zéphyr. Je me débrouillerais. Mais merci pour l’info. Et sinon, qui était cette demoiselle ? _ Ah, elle… Une Rencontre que j’ai faite lors de mes voyages. Elle était en panne que le bord de la route. _ Et tu l’as aidé, bien gentiment. _ Nan, elle m’a envoyé bouler. _ Te connaissant, ça a dû t’amuser. Tu as dû voir ça de loin. _ Exacte. Mais comme tu le sais, j’évite d’interférer. _ Sage décision. _ Zéphyr, tu as faim ? _ Une faim de loup… Graham, c’est possible de te demander un service. _ Évidemment, lequel. _ Je passerais demain au poste. Je regarde dans la direction ou je l’ai laissé. Et je ne peux m’empêcher de plonger un peu dans le futur… Juste pour me dire que je n’ai pas fait d’erreur. _ Zéphyr… Hey, tu m’entends. _ Oui Iri, je t’entends. _ Tu en veux encore ? _ Non, c’est bon. Merci, mais là, je suis rassasié. _ Hey, les jumeaux, si on aller se faire un petit plongeon. Leur dit Graham. Ils se redressent d’un coup et partent en courant. Irina s’approche de moi et me fixe. Ça sent les questions… _ Tu es sûr que ça va ? _ Mais oui… Pourquoi tu t’inquiètes ? _ Je suis sûr que tu le sais. _ Oui, je le sais. Mais tu préfères me le dire toi-même. _ Est-ce que mon pressentiment est le bon ou pas ? _ Il bon. _ Je ne peux pas tout recommencer. _ Tu peut et tu vas. Et tu sais quoi, Graham en sera tout aussi heureux. _ Les jumeaux ont 15 ans et… _ Et seront content aussi. _ Tu veux bien prendre les jumeaux avec toi ce soir ? _ Bien sûr. Irina, tout ira bien. _ Merci… Je suis heureuse que tu sois revenu. _ Je le suis aussi. Je t’aime. _ Je t’aime aussi… Quand les autres reviennent, je regarde Graham et dis aux jumeaux s'ils veulent passer la soirée avec moi. _ Ouais, génial !!! Ils s’éloignent pour rassembler leurs affaires et je vois Graham venir vers moi… _ Zéphyr ? _ Je ne dirais rien. Passé une bonne soirée. Les jumeaux me rejoignent et on part tous les trois. Irina s’approche déjà de Graham et l’embrassant tendrement. Ses deux-là, il s’aime toujours autant… _ On va faire quoi oncle Z ? _ Soirée télé, pizza. Ça vous va ? _ C’est parfait. Charlie Assis sur le rebord de la fenêtre, je ne peux m’empêcher de fixer la maison d’en face. Celle-ci serait digne d’un film d’horreur. Je suis sûr qu’elle est hantée… _ Tiens ma chérie. Un thé bien chaud. _ Merci, t’es un amour. Il est arrivé quoi à ta chemise ? Demandai-je en fixent la grosse tache. _ Oh, je me suis renversé du café dessus. Quel dommage, elle m’allait à ravir. _ C’est tout toi ça… Tu sais qui habite dans cette maison ? _ Nan, depuis que je vis ici. Je n’ai jamais vu personne y entrer. Je pense qu’elle est abandonnée. _ Y a de la lumière. _ T’es sérieuse ??… Dit-il en venant m'écraser pour regarder à travers la fenêtre... Oh, j’espère que les nouveaux venus ont le cœur bien accroché. Cette maison est flippante. Je bois une gorgée de mon thé et le recrache d’un coup. Me brûlant la langue… _ Attention, faut souffler avant de boire ton thé. _ Quoi ? T’as dit quoi là ? _ Ton thé est chaud. Souffle avant de boire. _ … C’est ce qu’il a dit aussi… Et il l’avait aussi dit pour ta chemise… _ De quoi parles tu ? _ Le motard… Il t’a dit de ne pas boire de café ce matin, car ta chemise en paierait le prix et tout à l’heure, il m’a dit de souffler avant de boire mon thé. _ simple coïncidence. _ Si tu le dis… Mais tu ne trouves pas ça bizarre. _ Tu veux vraiment savoir ce que j’en pense. Je trouve juste que tu t’intéressais beaucoup à ce jeune homme. S'il te plaît, fonce ma belle. _ Ça nan, pas question. Je ne suis pas prête à retourner avec un homme. Hors de question. _ Les hommes ne sont pas tous comme ton ex. _ Jim, n’insiste pas. Et ne me parle pas de cette enflure. _ Ce que j’en dis, c’est que ce mec et hyper canon. Qu’il te plaît. Et que tu n’as pas pris ton pied depuis bien trop longtemps. Alors fonce, cocotte. Envoie-toi en l’air avec lui. Qu’est-ce que tu risques. _ De me brûler les ailes. _ Tu t’es déjà brûlé les ailes. Peut-être qu’il sera celui qui les soignera. _ Nan, je ne veux pas prendre de risque… _ Ma pauvre chérie. Tu ne sais pas ce que tu rates. _ Mmm… Je prends le risque. _ Soirée télé ? _ Soirée Disney. _ Interdit de chanter. _ OK… _ Je vais déjà réfléchir à ton gage… _ Et moi donc… On se regarde plus que quatre Disney et Jim est le premier à craquer et à chanter sur « Libéré délivré ». Ce qui me fait marrer. Je lui donne son gage et le fait tourner en rond autour de la table avec un verre d’eau sur la tête. Moi, je finis par chanter sur « Comme un homme ». Jim se frotte les mains en me regardant d’un air diabolique… Qu’est-ce qu’il me réserve ?… _ Ton gage et d’aller sonner chez le voisin et de l’embrassé dès qu’il ouvre la porte. _ T’es fou et s'il a une meuf. _ Tu te dégonfle ? _ T’es pas cool. Moi, je t’ai juste fait tourner autour de la table. _ Ah, mais tu m’as fait attendre durant quatre films. Alors… _ Mais la maison est flippante ! _ Je viens avec toi. J’ai bien l’intention de filmé le tout. _ T’es vache !! _ Alors, tu vas te défiler. Qu’est-ce que tu risques… _ De me taper la honte. _ Aller, on va rigoler. Il tire sur ma main et m’entraîne avec lui. Je sens que je vais le regretter. On passe la grille est jusque-là tout va bien. Comme je n’ose pas sonner. Jim sonne pour moi et attend un téléphone à la main… Putain, il va vraiment filmer le chacal… Quand la porte s’ouvre, je me fige d’un coup. OH putain de bordel de merde. J’entends Jim se tordre de rire, tandis que la personne qui a ouvert ne me quitte pas des yeux. Attendant la suite…
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