Quand je vis le tour qu’avaient pris les choses, les premières paroles que je lui adressai furent celles-ci : – « Faites-moi justice ! – e*****z à ma réputation cette souillure que, vous le savez, je n’ai jamais méritée. Je n’ai pas besoin, je n’exige pas que vous fassiez à mon mari des révélations complètes ; – engagez-lui seulement votre parole de gentleman qu’il se trompe complètement, et que je n’ai nullement encouru le blâme dont il croit pouvoir me flétrir. Rendez-moi du moins cette justice, en échange de tout ce que j’ai fait pour vous… » Il me refusa tout net, et sans périphrases. Il me dit, tout simplement, qu’il avait intérêt à laisser dans leur erreur mon mari et tous ses voisins, – parce que, tant qu’elle durerait, ils n’en viendraient jamais, bien certainement, à soupçonner la