The first hybride on the academy

chapitre 2

Depuis la réception de l’appel des responsables de Citrix pour le retour nécessaire de la jeune White. Celle-ci n’a rien fait d'autre que lire mainte et mainte fois les règles qui lui sont prodiguées. Pour autant, sa lecture répétitrice ne se fait pas sur un lit ni sur le sol ni sur son bureau, elle préfère savourer à la fois la piscine qu’elle a à l’intérieur de sa chambre allongée sur son matelas de piscine à la forme de cookie géant. Dans de telles conditions de vie, nier sa richesse et les faveurs incessantes qu’elle reçoit de ses parents, est impossible .De même que cette richesse , un amour absolu et indéniable est porté par le couple White qui veut l'offrir à leur fille par des gâteries et du confort incessant.

- « Ma chambre va énormément me manquer. » murmure avec le cœur serré la blonde qui toise de fond en comble sa chambre pour ne pas l’oublier le temps de ces trois années dans lesquelles elle devra séjourner dans ce monde inconnu. « Je crois que ma piscine me manquera le plus. » ajoute cette dernière en se laissant tomber doucement de sa bouée de façon à ne pas faire engloutir les papiers qui mentionnent sa présence en le lieu respectif dès demain matin à la première heure, au risque de se faire amener de force. En attendant, une petite baignade ne lui est pas de refus.

- « Ella ! » l’appelle la voix mélodieuse de la femme qui fait son entrée dans l’immense chambre d’Ella, sans prévenir. « Dis-moi, est-ce que ta valise est déjà faite ? » l’interroge cette même brune qui pose fermement ses mains de côtés de son bassin pour paraitre le plus autoritaire que possible face à sa seule fille.

- « Maman, je voudrais savourer le contact avec l’eau de *Ma* piscine encore un peu, et oui mes valises sont prêtes. » Répond l’adolescente à son interlocutrice en nageant sur le dos avec les yeux fermés et les faibles rayons du soleil qui lui réchauffent le visage. « Pourquoi cette question ? » demande-t-elle à son tour en se redressant pour croiser le regard de sa mère.

- « Tant mieux parce qu’il se trouve que …La demande de Roger a été envoyée un jour en retard. » Dégoise la femme au regard fuyard avant de lâcher un faible rire gênée en sentant le parfum de sa fille s’approcher d’elle puisqu’Ella se presse hors de l’eau à l’entente de ces premiers mots qui ne lui prévoient rien de bon, « C’est pour aujourd’hui que ton arrivée à Citrix était prévue et comme tu ne t’es pas présentée tôt ce matin… » explique Iris petit à petit la situation à l’adolescente qui n’en demande pas plus que cela et se presse vers son dressing pour prendre de quoi se changer. « Ella fait vite par contre, ils n’ont pas l’air enthousiasmé par cette absence bien qu’elle soit justifiée. » lui enjoint madame White en se tournant vers la porte de sortie pour laisser la jeune femme se préparée.

Dès son départ à elle, Ella enfile une tenue qui se résume à un ensemble short veste à carreaux rouges avec un haut moulant sans manches blanc ainsi que des bottines noires avec des imprimés de fleurs de Gardénia.

- « Je dois juste porte mon collier ras de cou au pendentif de lune. » marmonne la jeune femme tout bas en se servant dans sa boite de bijoux en or pour compléter aussi sa tenue de petites boucles d’oreilles créoles, « Ma tenue est complète, le résultat est acceptable. » juge-t-elle son allure en se regardant dans le miroir sous tous ses angles de vues. « Les cheveux maintenant. » soupire la jouvencelle en se mettant aussitôt à se sécher ses cheveux qui très vite forment de moult belles boucles dont elle est trop fière, « ça y’est je suis prête. » pense Ella en rangeant sa boite de bijoux dans son dressing pour enfin sortir de sa chambre, « Oh j’ai oublié mon sac ! mon fabuleux sac en soie avec sa chaine dorée qui ira tant avec mes bijoux. » articule d’un ton agacé cette même personne qui se presse à grand pas de retourner dans sa chambre pour prendre son sac à main, « Je vais demander à papa si il peut faire descendre mes valises. » Lui propose sa propre conscience en sachant bien qu’elle n’était pas assez forte et beaucoup trop maladroite pour tirer trois valises avec elle.

- « Ella ! fais plus vite, faut qu’on y aille. » lui recommande les deux personnes présentes au rez-de-chaussée avec impatience à l’idée de s’en aller.

- « J’arrive, je suis désolée de mon retard. » formule d’un ton sincère la jeune femme qui descend les escaliers à toute vitesse avant de se tenir droite à la fin de la dernière marche, « Papa, tu pourrais prendre mes valises s’il te pait, c’est trop lourd pour que. » Poursuit-elle en regardant ses parents avant de se taire avec la bouche entrouverte à la soudaine disparition de sa mère de son champ de vision, « Maman n’était pas à ta droite, il y’a deux secondes de cela… » Rapporte –Ella une seconde avant la réapparition de sa mère face à elle avec à ses côtés trois valises pleines, « Si seulement j’avais ce même pouvoir. » pense secrètement la blonde qui se contente de sourire à sa mère pour la remercier.

- « A présent…Nous pouvons aller à Citrix. » Signale monsieur White avec la tête basse et le cœur serré à l’idée de laisser sa fille loin de lui et sa femme pendant une année scolaire entière.

Les deux personnes de gente féminines approuvent ses paroles et se prennent la main en s’approchant de lui, la plus âgée lui met un coup de coude amicale à l’épaule et celui-ci soupire en levant sa tête vers le haut puis force ses lèvres à s’étirer en un sourire rassurant.

- « C’est parti. » Marmonne madame White avant de fermer ses yeux et de dire tout bas une formule : « Portail récemment fermé, téléporte-nous tous les trois là où nous sommes attendus. »

A ces mots, la petite famille des white aperçoit un grand portail à la forme d’une porte ouverte, qui se tient debout face à eux.

- « Minute…Et ceux qui étaient soit disant venus me prendre avec eux ? » demande avec confusion l’enfant de la famille en lançant une œillade accusatrice à sa mère.

- « Ils étaient venus, mais lassés d’attendre, ils ont accepté que ce soit nous qui t’y amenons. » S’explique la mère en marchant en direction de son portail, « Vous me suivez. » Leur enjoint la belle brune qui traverse le portail en disparaissant du champ de vision des autres membres présents sous ce toit.

Les deux restants se lancent juste un vague regard puis le temps que l’un tire les valises avec lui, l’autre traverse en avance cette fameuse issue qui les conduira là où il se doivent d’être.

Sans ressentir une quelconque douleur ou sensation précise quelconque, en traversant le portail Ella se retrouve aussitôt de l’autre côté+ de ce dernier, c’est-à-dire à …

- « Citrix. » articule tout bas la jeune blonde qui avec stupeur admire ce grand château face à elle, « Est-ce que c’est ça l’académie ? » demande avec le sourire cette jouvencelle en se retournant derrière elle pour faire face à ses parents mais…. « Ou sont-ils ? » Se demande-t-elle d’une voix tourmentée avec l’ardent besoin de comprendre où elle est ? et où est ce que ses parents se trouvent ? Pourquoi ne sont-ils pas avec elle ?

Lors de sa quête, cette jouvencelle se mord la lèvre inférieure en regardant d’un air apeuré tout ce qui l’entourent et qui ne lui est pas familier.

- « Est-ce que je suis au bon endroit ? » s’interroge-t-elle en ignorant si elle devrait demander de l’aide ailleurs ou juste rester dans son coin, « Cette après-midi promet d’être plus stressante que prévue. » murmure Ella en faisant enfin attention aux regards curieux posés sur elle. « Génial…Est-ce qu’ils vont me dévorer ? » pense-t-elle en se méfiant donc de ces personnes à qui elle revient.

Enjambée par enjambée, la jeune femme s’éloigne de ces personnes vêtues de similaires uniformes de différentes couleurs, sans arrêter elle à son tour de les fixer pour remarquer une quelconque attaque venant d’eux.

Cependant, à force d’avancer ainsi sans regarder ce qui se tient derrière elle, elle sent soudainement un touché inconnu se poser sur son dos de façon à l’empêcher de faire un pas de plus en arrière.

Avec réticence sur le sujet, Ella décide de se retourner et arrête son attention sur ce responsable de ce touché qui n’est rien d’autres qu’une immense patte de loup… En ayant déjà la chair de poule ses yeux se braquent sur les yeux rouges écarlate de cette créature et deux sentiments puissant l’envahissent ; l’un est de peur et l’autre de fascination par ce regard qui lui parait très curieux.

Un cri strident et puissant sort immédiatement de ses lèvres alors qu’elle se cache les yeux avec ses mains …Bien qu’au fond, elle n’a pas l’impression ni le ressenti d’être en danger. Cette peur est juste créée dans son esprit par rapport à cette dimension nouvelle car elle ne sait rien d’elle.

Face à ce son désagréable à toutes ouïe et en particularité aux plus puissantes, les loups tous ensembles se mettent à lui grogner dessus, y compris celui sous forme lupine face à elle, avec l’ambition de l’inciter à se taire.

Le vacarme se fait entendre de l’extérieur jusqu’à l’intérieur du château et aide deux personnes précises à se presser vers la source de ces grognements bestiales.

- « Pousses toi ! loin de ma fille ! » clame avec colère la mère qui voit sa fille tremblée face à cet immense loup au pelage noir corbeau qui la dévisage et lui grogne dessus sous position d’attaque en mettant bien en avant sa dentition à l’allure bien tranchante.

Cette voix féminine lance un froid glacial à tous les présents qui se redressent et la fixent silencieusement s’avancer à pas lourds vers Ella.

- « Maman. » marmonne tout bas la blonde en tremble avant de se retrouver à un pas de sa mère, « Qu’est-ce que tu as fait pour les énerver ? » demande Iris avec les sourcils froncés et le regard inquiet, « Comment tu vas tenir trois ans ici en te faisant des ennemis à la minute même de ton arrivée. » la gronde à voix basse sa mère qui parait angoissée.

- « Mais maman... C’est lui qui m’a fait peur, tu me n’as jamais dit que les …Loups garous ? étaient si grand. » se justifie cette dernière en tournant son œillade effrayée vers le loup noir qui aussitôt prend une apparence humaine.

Un jeune homme à la posture exquise se tient alors à quelques pas d’elles en paraissant de mauvaise humeur. Vêtue telle une personne élégante et soignée, cet être charmant adresse de yeux d’un gris pur un regard exaspéré à Iris.

- « Je n’ai rien fait d’autres que l’empêcher de m’écraser la patte, je voulais juste la prévenir de changer de voie puisque c’est sur celle-ci que les autres font leurs courses et qu’ils peuvent la blesser en ignorant sa présence qui n’a pas sa place sur ce côté du terrain. » Explique-t-il à son tour la situation selon sa vision des choses en se permettant de juger des yeux cette nouvelle qui lui paraît trop fragile pour captiver l’intérêt de qui que ce soit. « Je ne sais pas si elle s’est faite des ennemis par son ignorance et insolence, mais moi je ne serai pas son ami. » Prévient avec sincérité la voix rocailleuse du grand blanc à la chevelure en coupe carré revisitée avec raie au milieu avec une couleur noisette.

Une fois ces paroles dites, il entreprend l’idée de monter les marches qui mènent vers la porte principale d’entrée du château.

- « Il doit être vraiment effrayant pour que mon corps tout entier continue de frissonner…Et puis est-ce qu’il sera mon ennemi ? Je ne veux pas d’embêtements. » Pense intérieurement l’hybride qui se trouve être tétanisée par ce qui l’attend, « Maman je veux rentrer sur terre. » assume-t-elle le fond de sa pensée en levant vite ses yeux vers sa mère sans s’attendre à voir certaines personnes la dévisager, « Jamais ils voudront m’accepter…Je ne sais rien d’eux, je suis envoyée ici pour me faire écraser seulement. » poursuit-elle le fond de sa pensée en sentant ses mains tremblées légèrement.

- « Ne dis pas d’inepties, tu es ma fille, tu peux faire face à ce changement, tu dois lui faire face ! » Répond la grande femme élancée à sa fille avant de marmonner tout bas une faible formule pour qu’elles apparaissent à l’intérieur du château avec le père qui les attend depuis un moment.

- « Oh mon trésor. » se presse-t-il de dire en prenant vite sa fille dans ses bras, « tu trembles, il t’en fait quelque chose de mal ? Oh dis-moi qui et je vais le. » se presse monsieur White de formuler d’un ton possessif avant de se faire arrêter par sa femme.

- « Ne t'emballes pas, elle a assourdi les loups garous par son cri, ils voulaient sûrement juste la faire taire. » le corrige Iris en se tenant la tête de sa main droite.

- « Je vois …N’empêche que si c’était moi qui était arrivé à elle avant toi, j’aurai réagi autrement, personne n’effraie mon bébé. » s’explique-t-il en serrant toujours dans ses bras son enfant qui pleure silencieusement.

- « Au passage, comme je voulais déjà dis, elle va devoir se présenter en un seul type de créature temporairement et étant donné que la guerrière Iris s’est présentée telle que sa mère, alors. » prend la parole un homme assit sur son bureau présent à deux mètres deux, « Ella devra cacher sa partie de louve garou. » en conclut-il en se levant de son siège pour jeter un œil à cette personne dont certaines personnes rêvent de voir depuis sa naissance.

Ella se fait tapoter doucement l’arrière tête par son père et elle comprend qu’elle doit le lâcher pour s’exprimer de façon plus soutenue à ce directeur de l’établissement.

- « Bonsoir… » lui dit la voix frileuse à la fragile intonation que prend la jouvencelle une fois face au directeur qui entre temps s’est avancée à son niveau à elle.

- « Petite Ella…C’est étrange, tu as l’air invincible et vulnérable à la fois …Je suppose que cette partie péjorative en toi survient de ton éducation modeste sur terre. » Commente le directeur en lançant un vague regard aux parents qui se forcent de l’ignorer pour son bien à lui, « J’espère seulement que ton jeu d’acteur est assez bon pour confondre les gens par rapport à ton aura d’hybride pour qu’il pense que tu es réellement qu’une vampire. » poursuit-il ses dires en glissant sa main dans la poche de sa veste de blazer en soie, « Tu porteras ces lentilles qui empêcheront tes yeux de louve de pointer leurs nez . » lui ordonne ce même homme à la carrure flatteuse en tendant la petite boîte emballée qu’il retire de sa poche pour la tendre à la nouvelle élève, « Oh et tu trouveras ta chevalière dans une petite boite sur ton lit, c’est une chevalière ensorcelée qui permet aux loup-garou de rester habillés après chaque transformations, pas que tu as droit de te transformer au risque de mettre ce secret en danger mais, juste au cas où. » finit il ses explications en regardant Ella déballer l’emballage pour ouvrir cette petite boite qui garde à l’intérieur deux lentilles de contact qui passent du rouge aux vert .

- « Eh bien…Merci. » le remercie Ella en se sentant assez déstabilisée et frustrée par ce rôle d’actrice qu’on lui attribue soudainement suivie d’une grande responsabilité pour le maitriser le mieux possible, « Je dois les porter maintenant. » articule-t-elle à voix basse d’un ton qui se ressent interrogateur.

Le responsable de l’académie à la forte aura différentes des deux autres, approuve d’un simple hochement de tête.

Ella avale sa salive difficilement en prenant la première lentille en le bout de ses doigts puis se tourne vers ses parents pour qu’ils l’aident à les lui enfiler. Chacun des parents prend une lentille et les lui font porter à tour de rôles.

- « Alors !? » demande avec enthousiasme le directeur avant qu’Ella le regarde.

- « Disons que …ça demande assez. » lui répond la jouvencelle en garder ses yeux fermement fermés pour essayer de contenir la douleur, « Mais je finirai par m’y habituer je suppose. » les rassure-t-elle d’une voix plus modulée qui se veut apaisante.

- « Formidable alors ! » s’exalte encore plus le patron des lieux en claquant des mains une fois avant de laisser un soupir de soulagement sortir de sa bouche naturellement toute pale. « Vous pouvez visiter les lieux ensembles et passez encore un peu de temps avant que le couvre-feu arrive en amenant avec lui le moment des séparations jusqu’à la fin de l’année. » clôt-il ce qu’il a à faire savoir en pointant d’un hochement de tête, la sortie présente derrière ces personnes.

- « Ce qu’il est insolent ce poisson, autant qu’avant. »se plaint donc le couple White à la fois en franchissant la sortie de cette pièce pour se retrouver dans l’un des couloirs de l’académie.

- « Je suppose qu’on ne peut pas se tenir autant que famille dans ces lieux. » murmure le père à l’ouïe de son épouse qui approuve d’un simple hochement de tête, « Je vous laisse à deux alors. » Conclut il en souriant avec le cœur serré à celle qui le regarde avec peine.

- « Papa, je n’ai pas envie d’être ici, je me sens pas à ma place. » murmure-telle tout bas en s’accrochant au col de son père

- « je suis désolé trésor. » reprend monsieur white avec un regard encourageant en caressant la tête de son interlocutrice, « Tu dois à prendre à maitriser ta puissance avant de pouvoir rentrer. » se justifie l’homme de famille sans s’attendre à la voir se crisper

- « Mais je n’ai aucune puissance ! je suis sans pouvoir, en dix-huit ans de vie, aucun fait surnaturel ne s’est produit en moi ou par moi… Cette histoire n’a aucun sens, comme les terriens, je n’ai rien de magique. >> contre attaque la jouvencelle à la recherche d’issue de secours.

- « Ella ça suffit ! » la gronde sa mère en l’incitant à baisser sa tête , iris soupire et la fait tourner vers elle, « Tu es puissante…Très même, et c’est pour ça que tout le monde se dispute pour t’avoir dans son équipe depuis ta naissance…Il …Il faut juste que tu sois entrainée dans un lieu qui le permet. » dit-elle avant de soupirer, « Nous avons voulu moi et Kendall t’offrir une vie paisible sans guerre ni complications, tel que nous aurons voulu avoir …Mais on a pas pu t’enseigner l’art que tu possèdes en toi par obligation de suivre les règles protectrice de notre différence parmi les terriens. » continue la mère d’expliquer à sa fille qui reste immobile, « Ne dis alors plus jamais que tu es une terrienne, tu reviens à ce monde, à Citrix. » termine femme mariée son explication avant de regarder son époux, « Nous t’avons trop gâter jusqu’à te rendre vulnérable face à la vérité. » reprend soudainement la mère avec plus d’entrain, « Kendall nous partons. » enjoint elle son mari qui se redresse aussi vite qu’Ella avec horreur d’avancer les séparations. Les deux s’apprêtent à riposter mais se font devancer par madame white, « Nous devons cesser de la surprotéger, Ella c’est à toi de veiller sur toi maintenant…Mais n’oublies pas qu’on t’aime et que c’est pour ton bien. » le lui rappelle la typesse qui à la fin de ces paroles disparait en emportant avec elle son mari.

- « Et maintenant…Je fais quoi ? » se demande d’une voix tremblante la jouvencelle qui a les yeux qui piquent autant par la faute de ses lentilles que par celle du au délaissement brusque de ses tuteurs.

La jeune femme se frotte les yeux pour effacer ses larmes et entend un raclement de gorge à sa droite.

- « C’est toi la nouvelle qui a fait fureur avec sa voix. » débute une voix graveleuse sur un ton amical.

Ella lève son regard vers lui et snif en essayant de contenir sa peine et de dénouée ce nœud qu’elle a l’impression d’avoir la gorge.

- « Si c’est pour m’aider alors oui c’est moi, mais si c’est pour les problèmes alors non ce n’est pas moi… » Réplique la voix fine et douce d’Ella, « Elle est partie en courant par la gauche et m’a dit qu’elle irait le plus loin possible de cette académie. » lui garantit la personne de gente féminine qui espère lui faire croire ce mensonge à ce bel inconnu vêtu de beige et qui retrousses les manches de sa chemise avec un sourire amusé dessiné sur son visage.

- « Tu n’as pas à mentir, je ne suis pas comme Léo, moi je veux bien t’avoir comme ami. » La rassure le grand blond à l’allure angélique qui incite la jouvencelle à pousser un léger soupir de soulagement avec une main posée contre sa poitrine.

- « Tu me rassures, j’ai cru que tout le monde me détestait déjà après le cri de peur de tout à l’heure. » lui partage-t-elle sa pensée en glissant une méché de ses cheveux à l’arrière de son oreille.

- « Attends. Cri de peur, Léo t’as vraiment fait peur tout à l’heure ? Quel genre de louve garou a peur de ses semblables ? » demande-t-il avant qu’Ella se sente mise en alerte.

- « Louve garou. » Répète la blonde d’une voix légèrement tendue avant de lâcher un rire amusé, « Je suis un vampire voyant, ma mère est Iris W…Iris Ahsy. » Lui ment à moitié Ella en se remémorant pour la bonne cause et de justesse le nom de famille de sa mère.

Nom de famille qui en surprend énormément son interlocuteur qui en se crispant la regarde de haut en bas avec confusion.

- « Incroyable ! T’es la fille d’une vraie légende alors ! Elle et son partenaire Kendall Ilneling ont fait des ravages ! Ce sont de grands chevaliers et guerriers, un duo d’enfer. » Narre avec stupeur ce fameux inconnu qui est déjà très à l’aide en sa compagnie à elle, « Dommage qu’on ignore ce qu’ils sont devenus… Bien que bon on a vu alors la grande Iris tout à l’heure sans faire attention à elle, on était surement trop occupés à t’admirer toi. » Énonce à nouveau le jeune loup garou sans faire attention à l’impact de ses paroles sur le cœur de la nouvelle qui vire entièrement aux rouges face à cette remarque avant d’inopinément s’intéresser à un autre détail.

- « Minute…Kendall Ilneling ! C'est ça notre vrai nom de famille ! Heureusement qu’on a été forcé de porter un autre nom de famille sur terre après leur retraite. » Pense secrètement la brune en oubliant la présence de cet autre élève en sa compagnie.

- « Tu veux que je te fasse une visite des lieux, selon ce que je sais, tu n’es pas très débrouillarde comme personne. » Lui partage ses connaissances sur elle ce même jeune homme qui ne s’attend pas à ce qu’elle le regarde avec de gros yeux sèchement.

- « Qui t’a dit ça !? Comment tu sais ça ? Qu’est-ce que tu sais au juste !? » l’interroge sèchement la jouvencelle qui en nourrit assez la curiosité de son interlocuteur par son changement de ton.

- « C’est Léo qui me l’a dit et ton geste de ce matin ne m’a pas fait croire l’inverse…Je ne sais rien de plus mais… » Rétorque ce blond qui se met à tourner autour de celle qui se crispe à l’idée d’en avoir trop dit par elle-même, « Suis-je sensé en savoir plus ? » la questionne-t-il en se penchant vers elle une fois devant elle.

- « Eh bien oui. Il se trouve que tu dois savoir que je…Ne veux pas être de trop ici, mais que je suis forcée de soigner ma nullité. » lui fait Ella savoir d’une voix triste et épuisée pour l’intéresser sur cette problématique non sur le précédent qui étudie son changement de ton par de simples paroles à lui.