Chapitre 2

3215 Words
     Je peux voir que Jonathan est toujours légèrement étourdi par ce qui vient de se produire.  Qu'est-ce que j'ai bien pu faire de mal dans me vie pour que ce soit le futur Alpha mon partenaire.  Je ne veux pas être une Luna.  Je veux continuer à vivre ma vie dans l'anonymat.  Une chose qui risque d'être impossible maintenant  que je me retrouve à être la partenaire d'un  homme comme Jonathan qui attire tout les regards.  Mon seul espoir, c'est qu'il me rejette et refuse que je sois sa partenaire.     Soudainement prise de panique, je commence à courir vers la maison.  Je ne veux pas que tout ceci soit réel.  C'est impossible que ce soit réel.  Je veux m'éloigner le plus loin possible avant de ne plus être en mesure de le faire.  Car je sais ce qui se produit normalement. Les partenaires ne résistent pas longtemps à l'impulsion de se sauter dessus pour se marquer mutuellement.  Plus ils sont près l'un de l'autre, plus l'envie de l'autre devient forte, comme un besoin primal que l'on ne peut pas combattre.  Je l'ai très souvent observer à distance chez les autre jeunes loups qui découvraient leur partenaire.  Une fois que les partenaires ce sont marqués mutuellement et on coucher ensemble, le lien devient irrémédiable.  Plus rien ne peux le briser, sauf peut-être la mort.     Je n'ai pas le temps de réaliser quoi que ce soit que je me fais plaquer au sol. Alors que j'essaie de me relever, je constate que celui qui m'a fait trébucher est en fait Jonathan.  Il se tient maintenant devant moi, me bloquant le passage. Son loup est deux fois plus gros qu'Ebony.  Cela n'a rien d'étonnant lorsque se rappelle qu'il est le futur Alpha de la meute.  Son pelage est gris, parsemé de noir, de blanc et de brun.  Sans même avoir besoin d'utiliser sa présence dominante, il impose son rang.  Il se rapproche doucement de moi.  Alors que je m'attends au pire,  il colle sa tête sur la mienne.  Avec une légère poussée il m'incite à me lever. "Nous allons devoir nous voir face à face très bientôt, Maya."  Je l'entends me dire par le lien mental que chaque membre de la meute possède entre eux.      Il repart ensuite en direction de sa proie qu'il a laissé sur le sol. Qu'est ce qu'il vient de se passer? Il n'a tout de même pas l'intention de m'accepter comme sa partenaire?  Il n'avait pas l'attitude d'un loup sur le point d'en rejeter un autre.  Il faut qu'il me rejette.  Je ne veux pas qu'il m'accepte.  Il a besoin d'une louve qui adore attirer l'attention comme Luna, pas de moi.  C'est certain qu'il va me rejeter.  Toutes ses pensées tournaient en boucle dans mon esprit alors que je retournais chez moi.  Même une fois dans ma chambre, vêtue d'un pantalon de coton noir et d'un débardeur gris comme pyjama, ces pensées ne me quittaient pas.     À deux heures du matin, je décide de me lever et d'aller prendre l'air.  J'en ai marre de me retourner sans cesse dans mon lit et de ne pas trouver le sommeil.  Un peu d'air frais ne peut pas faire de mal.  J'enfile mon éternel veste à capuchon et je sors de ma chambre en direction de la porte d'entrée.  Une fois à l'extérieur, je ne vais pas très loin.  Je me contente de m'asseoir dans l'escalier devant la porte.  J'inspire profondément en espérant réussir à me vider la tête par la même occasion.  La nuit, tout simple calme.  Normalement, cela suffit à me calmer, à me recentrer, mais pas cette fois.     Je retourne à l'intérieur et je vais cogner doucement à la porte de Carolanne.  Ma dernière option pour réussir a dormir cette nuit, lui demander un somnifère.  Carolanne a des insomnies fréquente.  Le médecin lui a donc prescrit un léger sédatif  pour l'aider à dormir lorsque le sommeil la fuit.  Peut-être acceptera-t-elle de m'en donner un.  Je suis sur le point d'abandonner lorsque la porte s'ouvre.  Ce n'est pas Carolanne mais Max.   Il sursaute lorsqu'il m'aperçoit devant sa porte. "Pourquoi n'es tu pas au lit?"  Me demande-t-il. Il remarque mon air tendu.  "Tu as besoin de parler toi, je me trompes?  Viens, on va aller à la cuisine pour ne pas réveiller ta soeur." Je  le suis en silence.  Une fois dans la cuisine je le vois qui sort la bouilloire pour la remplir.  Après l'avoir branchée, il sort deux tasses de l'armoire et prend deux sachet de thé au citron.  Lorsque l'eau est suffisamment chaude, il la verse sur les sachet de thé dans chacune des tasses.  Il vient ensuite s'asseoir en face de moi.  Il attends patiemment que je sois prête à lui parler.  Quand, finalement je me lance, il y a un bon dix minutes qui c'est écoulé. "Tu sais ce que c'est l'imprégnation?"  Je lui demande.  Aussi bien commencer par là. "C'est une autre façon plus rare de trouver son partenaire, je crois.  Cette façon inclus un transfert de souvenir.  Mais pour le reste tout se passe comme la façon plus conventionnelle.  Marquage et sexe."  Me répond Max.  J'adore sa manière sans détour de me parler. "Comment réagirais-tu si je te disais que c'est ce qui s'est produit pour moi ce soir?"    "Il n'y a plus rien qui m'étonne avec toi, Maya.   Tu fais toujours les choses différemment alors que ce soit une imprégnation ta façon de trouver ton partenaire, ne m'étonnerais pas"   Puis il semble comprendre le sens de ma question.  "Qui?" "J'espère qu'il me rejettera pour être franche." "Pourquoi cela?"  Il semble vraiment s'inquiéter à mon sujet et il se soucie sans aucun doute possible de connaître mon opinion par rapport à ma situation. "Je ne souhaite pas être Luna."     Max a la mâchoire qui tombe lorsque je termine ma phrase.  Il a les yeux exorbités. Il secoue la tête de droit à gauche.  Aucun son ne sort.  J'en viens même à me dire que je l'ai cassé et que Carolanne va m'en vouloir à mort, lorsqu'il se ressaisit. "Jonathan est ton partenaire?"  me demande-t-il finalement pour confirmer ses doutes.  "Comment est ce que c'est arrivé?  Vous ne vous êtes pas vu à la salle tu es partie lorsqu'il est arrivé et vous ne vous êtes pas regarder une seule seconde?"  Max semble vraiment confus.  Je décide donc qu'il serait préférable de lui raconter toute l'histoire. "Je suis sortie en douce pour aller dans la forêt.  On était sur le point de tuer un cerf quand il a surgit de nulle part et nous a volé notre proie.  Lorsque nos regards se sont croisés quand je me suis rapprochée pour voir qui m'avait volé ma proie.  Mon premier reflexe a été de m'enfuir aussitôt que j'ai récupérer mes sens.  Il m'a rattrapé et plaqué au sol avant de me dire que nous allons de voir face a face bientôt.  Voilà toute l'histoire." "Tu veux que je sois honnête avec toi ou que je te dises ce que tu veux entendre?" S'il me demande ça je risque de ne pas aimer ce que je vais entendre. "Soit honnête." "Il y a très peu de chance qu'il te rejette."  Il lève la mais devant moi avant de continuer.  "Laisse moi terminer, ensuite tu t'offusqueras.  Ton loup est un des plus fort que j'ai pu rencontrer.  Une fois accouplé avec ton ou ta partenaire, vous partagez votre force respective pour devenir plus fort individuellement.  Donc juste pour cette raison, Jonathan serait stupide de te rejeter.  Il deviendra l'un des Alpha les plus fort, si vous compléter votre lien en tant que partenaire.  Malheureusement pour toi, s'il y a vraiment eu imprégnation, il a vu tes souvenirs.  Il sait à quel point ton loup est fort et à quel point tu es unique." "Alors je suis foutue, c'est ce que tu es en train de me dire?"  Je suis au plus bas.  Ce que Max vient de dire est tout à fait logique.  En ce basant juste sur ça, il y peu de chance qu'il me rejette. "La seule option qu'il te reste c'est de le rejeter toi-même.  Mais il y a un risque pour vous deux dans ce cas.  Il n'est pas garanti que vous survivrez à une rejection, lui et toi."     La fatalité de ma situation me frappe de plein fouet.  Soit je le rejette, soit je deviens Luna car il y a peu de chance que lui ne renonce à notre lien.  J'ai le sentiment de ne plus rien contrôler du tout.   Que m'a vie entière est sur le point de m'échapper et que je ne peux rien faire pour remédier à la situation.  Max se lève de sa chaise, contourne la table et vient me prendre dans ses bras.  Par moment, j'ai l'impression que Max est vraiment comme un père pour moi.  Il dépose un baiser sur le dessus de ma tête.   "Je vais aller fouiller dans la pharmacie de ta soeur pour te trouver un somnifère et ensuite va au lit.  Tu as besoin de te reposer.  Rester éveillée et te torturer avec des peut-être ne servira à rien, sinon à te rendre folle."     Max sort de la cuisine pour revenir une dizaine de minute plus tard, un cachet à la main.  Il le dépose devant moi sur la table.  Il se prépare à retourner dormir lorsqu'il s'arrête pour me regarder.  Il me sourit. "Pour ce que ça vaut, tu ferais une excellente Luna.  Bien meilleure que celle que nous avons actuellement." Me rassure-t-il.  Il quitte ensuite la pièce et j'entends la porte de sa chambre se refermer.     Je prends le cachet, je me lèves et ramasse les tasses de thé pour les déposer dans l'évier.  Je retourne ensuite à ma chambre.  Je m'allonge sur mon lit et j'attends que le sommeil ne vienne.  Même si les paroles de Max n'étaient pas nécessairement celle que je voulais entendre, elles m'ont tout de même calmer légèrement.  Ce qui me pesait était l'incertitude.  Maintenant, je crois savoir ce qui m'attends.  Doucement, je sens mes paupières s'alourdirent, plus le médicament que Max m'a donné agi.  Je plonge ensuite dans un sommeil sans rêve. JONATHAN     Je n'ai pas vraiment sauté de joie lorsque mon père m'a annoncé que le jour de mon retour, il organisait une petite fête avec toute la meute en mon honneur.  J'aurai bien aimé pouvoir passer une soirée tranquille avec eux à la maison, au lieu de devoir parader devant des gens que je n'ai pas revu depuis plusieurs années.  Je sais que je suis celui qui les dirigera plus tôt que je ne le crois, mais les grosses assemblées n'ont jamais été à mon goût.     J'ai tout fait pour repoussé le moment de mon arrivé, à cette fête.  J'ai même passer une grande partie de ma soirée à l'extérieur de la salle communautaire, caché dans l'ombre pour que personne ne me remarque.  Juste comme je commençais à me dire que ce qui devait se passer à l'intérieur devait sûrement être plus intéressant que ce qu'il se passait à l'extérieur je l'ai vu et j'en ai eu le souffle coupé.  Elle est de loin la plus belle de toute les femmes que j'ai pu rencontré jusque là. Petite avec la taille fine, sa robe nous laissait deviner un corps de rêve.  Ses long cheveux noirs faisant contraste avec son teint de lait.  Mais étrangement, ce sont ses yeux qui m'ont tout de suite captivé.  Violet, une couleur que l'on voit très rarement, même chez les loups.     Je l'ai vu se dirigée directement vers une des voitures, celle de Max, le Bêta de mon père si je ne me trompe pas.  Elle a disparu de mon champ de vision lorsqu'elle s'est penchée pour faire je ne sais quoi.  C'est à ce moment que j'ai vu l'un des gars de la fête aller la rejoindre et lui agripper le cul.  Je me préparais à aller l'aider et par la même occasion, me présenter à elle mais je n'ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit.  J'ai vu le gars dans les airs, il ne touchait plus terre.  Elle la ensuite repousser comme s'il ne pesait rien alors qu'il faisait le double si ce n'est le triple de son point.     J'ai du étouffer un rire lorsque je l'ai vu changer ses vêtements au beau milieu du stationnement.  Plus je l'observais, plus je me disais qu'elle n'était pas banale, que je devais absolument faire sa connaissance.  Lorsque je l'ai vu retourné à l'intérieur, j'ai du me retenir de ne pas la suivre immédiatement.  Je ne sais pas pourquoi mais elle m'attirait plus qu'aucune femme n'avais pu m'attirer auparavant.  Je ne pouvais envisager de ne plus jamais la revoir.     Donc, lorsque je l'ai vu quitter la salle alors que je venais juste d'arriver, je me suis dépêcher à faire mon discours de remerciement pour l'accueil que je recevais et je suis sortie de la salle et j'ai tenter de la retrouver.  Lorsque je l'ai finalement aperçue, j'ai accélérer le pas pour la rejoindre.  J'ai été pris de court lorsqu'elle a décidée de se mettre à courir comme un lièvre pris en chasse et qu'elle est entrée chez elle, je suppose.  J'ai donc passer une partie de ma soirée à vagabonder en ville et j'ai fini ma promenade au abord de la forêt.  Je n'ai pas pu résister à l'envie de courir à nouveau dans ses bois qui m'ont tant apporter avant que je ne quitte Crescent Moon Peek.     J'ai été au ange lorsque je suis tombé sur un cerf durant ma promenade dans la forêt.   Je n'ai pas hésité un seul instant et j'ai foncé directement dessus.  Ce n'est qu'une fois que je plongeais mes crocs dans la carotide du cerf que je me suis aperçu que je venais de voler la proie d'un autre loup.  Pour ma défense, il est très dur de repérer un loup au pelage totalement noir lorsqu'il est tapis dans l'ombre.  Lorsque j'ai croisé le regard de ce loup, j'ai tout de suite qui se trouvait devant moi, car une magnifique paire d'yeux violets me fixaient.       Je fus pris de vertige et j'ai commencé à voir des brides de souvenirs, du moins je crois que ce sont des souvenirs de cette louve.  Je l'ai vu se transformer pour la première fois alors qu'elle n'avait que cinq ans.  J'ai ensuite vu toute les séances d'entraînement qu'elle a du subir.  Le chef de guerre de la meute qui se trouvait être son père, l'obligeait à se battre des jeunes du double de son âge qui avait subi leur première transformation eux aussi.   Plus elle perdait, plus son père l'obligeait à s'entrainer.  Et lorsqu'elle a finalement gagnée, il a augmenté les enjeux.  Elle a du commencer à se battre contre des guerriers émérite de leur meute pour apprendre à se battre comme eux.      Alors que son père aurait du la protéger et lui apprendre qu'elle était spéciale, il l'a complètement détruite en lui en demandant trop, trop tôt.  Il n'est pas surprenant qu'une fois chez sa soeur elle ait tout fait pour disparaître des radars.  Si personne ne la connaît, personne n'a d'attente.  J'ai également vu sa vie dans la meute depuis son arrivée.  Les liens qu'elle a tissés avec les personnes de son entourage.  Le lien qu'elle a tissée avec sa louve.        Avant que je n'ai pu complètement me remettre de tout ce que je venais de voir sur sa vie, je l'ai entendu détaler, une fois de plus.  Cette fois par contre, il était hors de question que je lui laisse le temps de s'échapper.  Je me suis lancé à sa poursuite.  Lorsque je l'ai rattraper, j'ai tenté de la plaquer au sol le plus doucement que je pouvais et je me suis placer devant elle pour lui bloquer le chemin.  Je pouvais sentir que mon loup était fasciné par la louve qui se trouvait devant lui.  Il l'était autant que je l'étais de sa forme humaine.  Maya.   Son nom sonnait comme une mélodie à mes oreilles.     Je pouvais voir de la crainte à mon égard lorsque je la regardais tenter de se lever.  J'ai fait la seule chose qui m'est venu à l'esprit je me suis rapprocher d'elle et j'ai tenter de lui démontrer que je ne lui voulais aucun mal.  Mon seul désir est de la protéger de ceux qui souhaiterait profiter d'elle.  J'ai pu sentir la surprise et l'incrédulité en elle alors que je lui ai dit que nous allions nous revoir très bientôt.   Je l'ai regarder rentrer chez elle, caché dans l'ombre.   Et je suis immédiatement retourné chez moi, j'étais impatient à l'idée de retourner la voir le lendemain.  J'ai bien l'intention de lui prouver qu'elle mérite tout ce qu'il y a de mieux dans la vie.     À mon arrivée chez moi, je suis surpris de constaté que mon père est toujours éveillé.   Il est plutôt rare qu'il ne soit pas déjà au lit à cette heure.  Surtout que ma mère est sûrement déjà couchée.  Ils ne se quittent pour ainsi dire jamais.  Mon père ne semble pas supporter l'idée d'être loin de ma mère plus longtemps que nécessaire.  Je dois avouer que je commence à comprendre.  Je ne suis pas encore lier complètement à Maya, mais j'ai hâte de la retrouver alors que je viens de la quitter.     "Je t'attendais."  Me dit mon père comme s'il avait lu dans mes pensées.  "Il va falloir que tu songes à trouver une personne digne de devenir ta femme si tu ne trouve pas ta partenaire bientôt. "Justement, je l'ai trouvé."  Je lui annonce en me laissant tombé sur le sofa devant lui.  "Elle fait partie de la meute.  Je n'ai pas ressenti une odeur comme toi et maman m'avez expliquer par contre.  J'ai eu des flash de ses souvenirs lorsque  je l'ai regarder dans les yeux et lorsque c'était terminer, je savais tout simplement que c'était elle." "Une imprégnation?"  questionne mon père, mais je me rends compte qu'il se parle plus à lui même qu'à moi en ce moment.  "C'est plutôt rare comme phénomène.  Qui est le nom de l'élue?"  Il me regarde et attends que je lui réponds. "Maya."     Mon père éclate de rire.  Il ne semble pas capable de cesser.  Lorsque je crois que finalement il a réussi à se calmer, il lui suffit de me regarder pour repartir de plus belle.  A force, je trouve cela vexant.  Pourquoi rire à ce point depuis que je lui ai donner son nom? "Bonne chance mon fils tu en auras besoin." Arrive-t-il à dire entre deux fou rire.  Puis il quitte le salon pour aller rejoindre ma mère.         Il y a probablement quelque chose que mon ne me dis pas, mais de toute façon, j'en sais beaucoup plus qu'il ne le pense à son sujet.  Que ce soit difficile de l'apprivoiser ou non, ce n'est pas ce qui compte pour moi.  Je ne l'abandonnerai pas et je lui prouverai qu'elle peut me faire confiance.  Mais d'ici, une bonne nuit de sommeil pour reprendre des forces.  À la première demain, j'irai chez elle la voir.  Peut-être que si elle se rend compte que je n'ai pas l'intention de la rejeter, elle sera plus disposer à me voir.  Je m'endors très rapidement, avec des images de Maya, de ses grands yeux violets qui me regarde.
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