Chapitre 2

3256 Words
"Allez marmotte!"  Hurle mon frère, Fred.  Je dois certainement rêvée, car celui-ci est sur la route avec nos parents.  "Il est temps de se réveiller.  Hop!  Hop!  Hop!"     Je sens que je suis secouée.  J'ouvre les yeux et j'aperçois le visage de mon frère, à quelques centimètre de moi.  Je suis forcée de me rendre à l'évidence.  Ce n'est définitivement pas un rêve.  Je ne pensais pas que ma famille reviendrait à la maison durant la nuit dernière.  Je suis agréablement surprise. "Tu es le seul ou les parents sont avec toi?"  Je lui demande, encore endormie. "Ils sont dans la cuisine."  Répond Fred en me soulevant de mon lit.  "Besoin de prendre une douche?"  Me demande-t-il ensuite, question de savoir sur quelle chaise il m'installe. "Pour l'instant tout ce que je souhaite, c'est un café.  Mais je vais devoir faire un arrêt au toilette avant."     Fred me dépose dans mon fauteuil.  Il se place ensuite derrière moi.  Il se met à pousser mon fauteuil en faisant plein de pitrerie.  C'est fou ce qu'il m'a manqué.  Je suis heureuse qu'il soit de retour.  Il s'arrête devant la salle de bain, puis il continue son chemin en me laissant là. "Maman, c'est ton département."  Déclare Fred.  "Je n'ai pas envie de voir cette partie de ma soeur."  Il me fait un clin d'oeil et une grimace lorsqu'il se retourne vers moi pour un dernier regard une fois sa magnifique déclaration fraternelle terminée.  J'éclate de rire.  Cela va tellement me faire du bien de passer un peu de temps avec ma famille, après avoir dû supporter une personne comme Justin.     Ma mère arrive rapidement auprès de moi.  Elle me sourit avant de se placer à son tour, derrière moi.  Nous entrons ensuite dans la salle de bain. "Rassure-moi."  Commence-t-elle.  "Justin est toujours en vie?"  Je regarde ma mère par dessus mon épaule.  Mon expression offensée la fait rire immédiatement.  "Je ne l'ai pas vu nulle part et ses effets personnels ne sont plus dans la maison.  Alors ma question est légitime, ma chérie, surtout que je sais à quel point tu peux avoir mauvais caractère, par moment."  Ajoute ma mère. "Il est toujours en vie, probablement."  Je lui réponds.  "Il a foutu le camp comme un voleur, pendant que je travaillais.  Alors je l'ai contacté pour lui dire qu'il était congédié.  J'ai fais expédier ses affaires chez lui, avec l'aide d'un chauffeur de taxi, car je ne voulais pas le revoir."  Je l'informe. "Alors, il a mérité son sort!"  S'exclame ma mère.     Quelques minutes plus tard, nous sortons de la salle de bain pour nous rendre à la cuisine.  Je suis surprise de voir dans quel état se trouve celle-ci.  C'est un véritable chantier.  Partout sur le sol, le comptoir et la table, il y a des sacs et des armes qui traînent.  J'ai à peine assez d'espace pour circuler.  J'avais oubliée à quel point mes parents et mon frère peuvent saccagés une pièce lorsqu'ils reviennent ou qu'ils sont sur le point de partir.  Je peux comprendre que de chasser des créatures surnaturelles demande beaucoup de matériel, mais je suis certaine qu'il doit y avoir une manière pour que la cuisine et la salle à manger ne deviennent pas automatiquement digne d'une maison d'amasseur compulsif.  Je ne sais pas comment je vais bien pouvoir me rendre jusqu'à la cafetière pour me faire un café et pourtant j'en rêve.  Je ne peux pas m'imaginer effectuer mon travail sans une bonne tasse de café bien chaude.  Les deux sont indissociable. "L'un de vous pourrait être suffisamment gentil pour me faire une tasse de café?"  Je finis par demander lorsque je réalise que je n'ai vraiment aucun moyen de me faufiler entre les sacs et les armes.  "Je me vois très mal circuler dans ce champ de mine."  J'ajoute à la blague, en leur souriant.  Fred est le premier à bouger.  Il saisit une tasse dans l'armoire et la remplie de café.  Il s'avance ensuite vers moi, la tasse à la main, mais au dernier instant, il prend une énorme gorgée tout en se délectant fortement.  J'en ai la mâchoire qui tombe.  "Un jour, je vais te tuer durant ton sommeil."  Je lui dis le plus sérieusement du monde.  Il va en direction du salon tout en riant.  Ma mère vient ensuite vers moi pour me donner mon breuvage tant désiré.  "Merci, maman."  Je lui dis avant de partir à mon tour vers mon bureau en empruntant le couloir.       Tant qu'ils n'auront pas fini leur inventaire et de ranger leur matériel, la cuisine et la salle à manger sont des zones sinistrées pour moi.  Je ne vais pas m'obstiner et risquer de me casser la gueule en tombant de mon fauteuil.  C'est toujours ainsi lorsqu'ils reviennent d'une chasse.  Je ne m'en plains pas, par contre.  Cela met de la vie dans la maison qui beaucoup trop tranquille lorsqu'ils ne sont pas là.  Je comprends pourquoi ils me laissent derrière quand ils vont effectuer leur travail.   Je me vois mal avec eux sur le terrain.  Je serais une proie beaucoup trop facile à attraper et je mettrais ma famille en danger par ma seule présence.  Donc pour le bien de tous, nous avons trouvé la solution actuelle.  Je travaille de la maison et je suis accompagnée d'une aide à domicile durant leurs déplacements.       Au début, je dois avouer que cette situation a été difficile à accepter.  J'avais l'habitude de toujours avoir au moins une personne de ma famille à mes côtés.  Quand mon père partait chasser ma mère restait et quand me mère partait c'est l'inverse qui se produisait.  Fred partait toujours avec la personne qui devait travailler.  Du jour au lendemain, par contre, les choses ont changées.  Ils ont jugés que j'étais suffisamment âgée pour me débrouiller avec l'aide d'une aide.       Lorsque je m'installe à mon bureau, je remarque que Fred est assis sur le sofa et qu'il regarde une série sur Netflix.  Je mets un moment pour remarquer de quelle série il s'agit.  J'éclate de rire lorsque je reconnais la téléréalité, le Cercle.  Je ne savais pas que ce genre d'ânerie plaisait à mon frère.  Il se retourne vers moi, lorsqu'il m'entend rire. "Quoi!"  S'exclame-t-il.  "Il y a pas meilleur pour décompresser après avoir vu autant de sang et d'entrailles de monstre.  Ne me juges pas." "Trop tard!"  Je rétorque tout en rigolant.  "La dernière chasse a été plus difficile?"  Je lui demande, une fois que j'ai repris mon sérieux. "Est ce que tu es certaine que tu veux entendre ça?"  Me questionne Fred en retour.  "Une chasse c'est toujours sanglant, mais c'est très différent de ce que tu peux t'imaginer.  Il n'y a rien de louable ou de gratifiant dans le fait de trancher la tête à une fillette de 8 ans car elle a été mordue par un vampire et qu'elle a commencée à se nourrir sur les humains, en commençant par sa mère."  Ajoute-t-il. "Je comprends que cela n'a pas été facile."  Je commence.  "Mais ce n'est pas une raison pour passer ta mauvaise humeur sur moi, Fred!"     Je me retourne pour ouvrir mon ordinateur et sortir mon carnet ainsi que mon répertoire.  Je décide qu'il est mieux de laisser mon frère tranquille pour le moment.  Il n'est pas de bonne humeur et si j'insiste il va devenir encore plus désagréable qu'il ne l'est en ce moment.  Je sais que j'idéalise le métier de chasseur, mais ce n'est pas une raison pour me le remettre dans le visage.  Si je le pouvais, je serais avec eux sur le terrain.       Je commence à éplucher les journaux en notant les articles qui me paraissent louche.  Aujourd'hui, après avoir parcouru tout ce qu'il y avait à lire, je constate que je n'ai trouver qu'une seule piste.  Je remarque également, en jetant un coup d'oeil à l'heure qui est affichée sur l'écran de mon ordinateur que j'ai effectué mon travail dans un temps record.  Il n'est pas encore midi et j'ai déjà terminé.  Il faut croire que d'être légèrement en colère contre mon frère est payant.  J'ai travaillée plus vite que ce que j'ai l'habitude.   Je saisis ensuite mon téléphone et je compose le numéro du chasseur le plus près de la piste que j'ai dégoté.  Je tombe sur sa boîte vocale. "Bonjour, c'est Trinity." Je dis avant de poursuivre.  "Il y aurait une piste à explorer dans votre région.  Je vais vous envoyer les coordonnées par message texte.  Selon moi, il pourrait s'agir d'un loup-garou.  L'article mentionnait que le bétails de la région subissait des attaques de loups de façon répétée depuis près d'un mois.  J'ai vérifié et il n'y a aucune population de loup de répertorié dans le secteur.  Des coyotes, des renards, mais aucun loups.  Donc, je crois que ça vaudrait la peine de vérifier.  Passez une bonne journée." Dès que j'ai raccrochée, je lui texte toute les informations dont il a besoin pour se rendre sur place.  Je lui envoie également le lien pour qu'il puisse aller vérifier par lui même l'article qui me parait suspect.  Cette fois, par contre, je suis persuadée que ce n'est pas une fausse piste.  Il n'y a peut-être pas de meute de loup-garou dans les environs mais il pourrait fortement s'agir d'un ou deux renégats qui ont décidé de s'établir.  J'ai hâte que le chasseur se donne la peine de me dire si la piste était valable ou non. "Tu crois vraiment qu'il pourrait s'agir d'un loup-garou?"  Me demande Fred, qui n'a rien perdu de ma conversation avec la messagerie de ce chasseur.  "Qu'est ce qui te fait penser ça?"  Me questionne-t-il ensuite.  Je suis surprise que mon travail puisse l'intéresser. "Le vétérinaire qui a été interrogé par le journaliste, affirme qu'il s'agit d'une attaque de loup, selon la taille et la forme des morsures et des entailles retrouver sur le bétail."  Je lui dis.  "En cherchant sur internet, il n'y a aucune population de loup de répertorié comme je l'ai dit. Je ne crois pas que cela soit une meute, mais il pourrait s'agir d'un renégat ou peut-être deux."  Je conclus.  "Tu crois vraiment que ton travail est utile au chasseur, n'est-ce pas?"     Je fronce les sourcils en le regardant.  Je ne comprends vraiment pas où il veut en venir avec cette question.  Il faut des personnes comme moi pour trouver des pistes qui risqueraient d'être ignoré, autrement.  Je ne crois pas que mon travail soit sans importance et je crois réellement que cela peut être utile.  Ce n'est pas toujours de bonnes pistes mais au moins cela évite de négliger une situation qui pourrait empirer si on n'agit pas rapidement.  Je décide d'ignorer Fred, tout simplement. Il ne semble pas de meilleur humeur. "Le repas est prêt!"  Je peux entendre ma mère crier depuis la cuisine.  Je regarde Fred et je peux clairement voir qu'il se demande la même chose que moi. "Qui a préparer le repas?"  Je demande à l'intention de ma mère en parlant très fort. "Pas de panique, c'est votre père qui a cuisiné." Répond-t-elle, visiblement offusquée par la question.     Je voudrais pouvoir dire que ma mère cuisine divinement bien, mais ce n'est pas du tout le cas.  À chaque fois qu'elle tente de nous faire un repas, cela se termine par une commande à la pizzeria ou au restaurant chinois.  Je suis persuadée qu'elle pourrait réussir à faire brûlée de l'eau, si on lui en laissait la chance.  Il y a longtemps que nous avons appris à éviter de goûter ce qu'elle peut préparer.  La dernière tentative s'est soldé par une intoxication alimentaire.  Tout notre famille a dû être hospitalisée.  C'est la dernière fois que nous avons manger la nourriture de notre mère.     Soulagé, Fred et moi nous dirigeons vers la salle à manger pour découvrir ce qui nous attends.  Ma mère est déjà installée à la table.  Elle est visiblement en train de bouder.  Je crois qu'elle n'accepte pas très bien le fait que nous fuyions sa nourriture comme la peste.  Je me sens désolée pour elle, mais pas au point de risquer d'être à nouveau malade.  Mon père s'approche en tenant un chaudron.  L'odeur qui s'en dégage est alléchante.  J'ai hâte de découvrir ce qu'il contient.   "Ce ne sera plus très long."  Nous avise mon père.  "La viande repose je vous l'amène immédiatement."       Il dépose le chaudron qu'il transportait au centre de la table.  Je peux voir qu'il contient une énorme quantité de purée de pomme de terre, carotte et navet.  Je ne me souviens plus de la dernière fois que j'ai mangée ceci, tellement cela fait longtemps que ma famille est sur la route.  Je suis aux anges lorsque je vois une casserole remplies de cubes de boeuf qui cuit à la perfection.  J'adore la viande.  Je serais incapable de m'en passer.   Mon père me sert une assiette avant de s'asseoir et de laisser le reste de la famille se servir eux-mêmes.  Dès que je pique ma fourchette dans un morceau de viande, celui-ci se défait sans aucun problème.  J'ai l'impression qu'il fond dans ma bouche lorsque j'en prends une bouchée.   "C'est délicieux, papa!"  Je m'exclame avant de faire honneur au repas.  Je savoure chaque bouchée.       L'heure des repas en famille est un des moments de la journée que je préfère.  Nous discutons toujours de tout et de rien.  Mes parents prennent le temps de s'informer de moi, de mes journées, de mes activités.  Je suis toujours très heureuse de leur faire part de mes projets ou de ce que j'ai pu faire durant la journée.  Le projet dont je suis le plus fière est le bestiaire que je suis en train de faire.  À chaque nouvelle créature qu'un chasseur trouve, celui-ci me téléphone toujours pour me la décrire.   Je suis excellente en dessin, donc je me sers de ce talent pour répertorier tous les types de créatures surnaturelles trouvées jusqu'à aujourd'hui.  Une fois que je vais avoir terminée, j'ai l'intention de le présenter à notre chef, Ethan Richmond.  Je suis persuadée que cela pourrait être un outil très utiles pour les chasseurs novices.  J'ai de plus en plus de difficulté à ne pas leur faire part de mon travail, mais je désire leur faire la surprise, une fois que celui-ci sera complété.     Une fois le repas terminée, je fais ce que je peux pour aider le reste de la famille à nettoyer la table et mettre au frigo la nourriture qui n'a pas été manger.  Comme je suis limitée dans mes mouvements, je me contente de me placer près du lave-vaisselle et de le remplir, une fois que ma mère a rincée la vaisselle et les ustensiles.  Je voudrais pouvoir faire plus, mais au moins de cette façon, je ne suis pas complètement inutile.  Je peux tout de même accomplir certaine tâche.  Fred, tant qu'à lui s'est déjà installé devant la télévision et il a clairement décidé de la monopoliser pour le reste de la journée. "Ce soir, que tu le veuilles ou non, je choisis le film que nous allons regarder."  Je lui annonce en passant près de lui, avant de retourner à mon bureau.  Comme je suis privée de télévision, je vais envoyer par message texte, des photos des derniers dessins que j'ai effectué, aux chasseurs qui ont croisé la créature que j'ai dessinée.  Ils pourront ensuite me dire si le dessin est fidèle à ce qu'ils ont vu ou si je dois le retravailler car il n'est pas suffisamment fidèle à la réalité.  Lorsque je termine, une bonne partie de l'après-midi s'est écoulée.  Je m'apprête à aller me chercher quelque chose à grignoter dans la cuisine lorsque j'entends la sonnerie de la porte retentir. "J'y vais."  Je hurle à l'intention de ma famille.  Je me trouvais déjà devant la porte d'entrée alors aussi bien me dévouée.  Lorsque je l'ouvre, j'oublie immédiatement quel est mon nom.  Devant moi, se trouve Ethan.  Je ne sais pas pour quelle raison il a décidé de venir chez nous, mais c'est sûrement important. C'est littéralement l'homme que je veux épouser.  C'est ce que j'affirmais lorsque je n'avais que dix ans et c'est ce que je continues à croire plus de quatorze ans plus tard.  Je ne sais pas pourquoi cette homme me fait cet effet là, mais heureusement que je suis en fauteuil roulant car je me jetterais  dans ses bras.  J'ai toujours été énormément attirée par cet homme.  C'est seulement dommage qu'il ait dix ans de plus que moi et qu'il soit sur le point de se marier avec une autre femme.  Une autre chasseuse de l'organisation.  J'en suis malade de jalousie.  J'ai encore espoir que la cérémonie n'ait pas lieu, mais plus l'échéance approche plus mes espoirs partent en fumée. "Tes parents sont là?"  Me demande-t-il en passant à côté de moi comme si je n'existais pas.  Je ressens un petit pincement au coeur, mais je me rappelle que c'est seulement moi qui le vénère comme un dieu et non l'inverse. "Oui, ils ne sont pas loin."  Je réponds sans entrain avant de m'éloigner.  "Je crois qu'ils se trouvent dans leur bureau.  Tu connais le chemin?" J'ajoute, juste pour pouvoir lui parler un peu plus longtemps avant qu'il ne disparaisse de mon existence à nouveau. "Oui, merci petite."  Me dit-il en me tapotant la tête comme on le ferait pour un enfant.  Je préfèrerais être invisible à ses yeux, cela serait moins douloureux que de se faire appeler petite par l'homme de nos rêves.  Je le regarde ensuite s'éloigner et traverser le salon.  Il salue Fred au passage puis près de mon bureau, il prend à gauche pour se rendre au bureau de mes parents qui est la porte directement au bout du couloir de ma chambre.   "Tri, attention tu as un peu de bave sur le coin de la bouche."  Me lance mon frère pour se moquer de moi.  Il sait très bien qu'Ethan occupe mes pensées depuis toujours.   "La ferme, crétin!"  Je rétorque avant de me rendre au frigo et me prendre quelque chose à manger.  Je vais ensuite m'enfermer dans ma chambre pour éviter qu'il y ait plus de témoin.  J'ai suffisamment honte comme cela, pas besoin d'en rajouter une couche en subissant les moqueries de Fred.  Je ne ressors de ma chambre qu'une fois que je suis certaine qu'Ethan a quitté la maison.  Si seulement je n'avais pas eu ce stupide accident, les choses serait probablement différente et peut-être que j'aurais une chance, même infime de vivre quelque chose avec lui.     Comme je n'ai pas vraiment d'appétit, je vais directement au salon et je vole la télécommande des mains de Fred, qui est toujours au même endroit que lorsque j'ai fui pour me cacher dans ma chambre.  Je suis certaine que le sofa va avoir pris la forme des ses fesses lorsqu'il va se lever de là.  J'étais certaine qu'il allait rouspéter ou tout au moins me faire un commentaire après qu'il ait perdu son précieux, mais non, il n'a rien dit.  Il ne fait que placer le bol de popcorn qu'il avait pour lui plus près de moi et il attend patiemment que je choisisse le film que nous allons regarder. J'adore mon frère, mais lorsqu'il agit de cette façon, alors qu'il sait que je n'ai pas le moral, je l'adore encore plus.  Je finis par opter pour un film de science-fiction.   Je ne suis pas vraiment d'humeur pour une comédie romantique et un drame encore moins alors cela m'a paru une bonne alternative.  Malheureusement j'ai à peine le temps de voir le générique du début que je m'endors à nouveau dans mon fauteuil, totalement épuisée.
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