Chapitre 1

3072 Words
Adrian 2 Mars, “ Dring, Dring”, mon réveil se met à sonner ce qui me fait me réveiller immédiatement. Aujourd’hui annonce une magnifique journée, enfin c’est ce que j'espère. Je me lève de mon lit et éteint mon réveil en passant à côté de ma table de nuit. Je regarde mon téléphone et me rends compte qu’il est 7 h 50. Il est temps pour moi d’aller me préparer. Une fois avoir regardé, je me rends directement à la salle de bain comme d’habitude, une chose à faire tous les matins. Douche prise, je retourne dans ma chambre avec une serviette nouée dans mes reins. Je fouille dans mon dressing afin de chercher quoi me mettre pour aujourd’hui. Trouvant une chemise blanche, je me décide à la porter en l’assortissant avec un costard bleu ciel et une cravate noire. Enfin habillé, je sèche mes cheveux et les couche en mettant du gel afin de les plaquer. C’est bon, je suis prêt. Je me rapproche de ma table de nuit, débranche mon smartphone dernières générations, dépose le chargeur sur la table et récupère mon téléphone. J’ouvre la porte, sors de ma chambre puis descends en bas où je trouve mon garde du corps et mon bras droit Léna. Elle m'adresse la parole tout en me disant d'un air chaleureuse : - Bonjour Monsieur Santos ! - Bonjour Léna ! Je vais m’asseoir à table afin de prendre mon petit déjeuner toujours suivi par mon garde du corps, bien sûr avec une distance d’un mètre. Pendant ce temps, Léna qui était la fidèle ombre et une alliée d’Adrian en plus que son garde du corps se demandait s’il était temps de dévoiler les bêtises que le frère de son patron avait faites à celui-ci. Elle se décide tout de même à lui en informer, mais uniquement lors de leur arrivée au siège de l’entreprise. Adrian qui l’analysait de son regard critique comprit tout de suite qu’y avait un problème et lui en informe directement : - Léna je sais qu’il y a un problème, mais pas maintenant. Et juste en voyant ta tête, je suis sûr et certain que cela est lié avec mon frère. Je ne veux pas en parler surtout si nous ne sommes pas au siège. Donc je t’en prie n’en parle pas. Afin de lui répondre, elle lui fait un bref hochement de tête en laissant son patron dans une tranquillité avec comme seule réponse un long silence pesant dans l’appartement privatif appartenant à Adrian. Une tranquillité ? Puisque ce qui était vraiment sûr, c'est qu’une fois les informations qui vont être révélées à son patron, il sera dans une immense colère par rapport à son frère aîné. Ce qui provoquera sûrement une apocalypse entre les deux frères de la famille Santos. Une fois finie de manger, Mara ma cuisinière et l’employée de mon appartement situé dans l’Upper East Side vient récupérer mon plat et je la remercie. Par la suite, je me lève et sors direction le siège social de l’empire familial. Bien sûr, j’ai oublié une chose... me présenter. Je suis celui dont toutes les femmes sans exception rêvent de se marier à moi ou de devenir ma petite amie. Mon nom est Adrian, Adrian Santos et je suis le fils cadet de la famille Santos. Je suis le deuxième fils d’Elena et de Léo Santos mais aussi le PDG d'ACE Corporation. Notre entreprise est implantée dans de nombreux pays du monde entier, nous sommes une des filiales à l’international la plus connue de tous les USA. Voilà, c'est tout, normalement… Non, j’ai oublié je suis le célibataire le plus convoité de tout New York tout juste âgé de 28 ans et bientôt 29 ans. D’après mes parents, mais surtout ma mère je suis en âge de me marier, mais tout cela ne m’intéresse pas ou plutôt je veux dire que si un jour je dois me marier, je voudrais que ça soit uniquement avec une magnifique jeune femme dont je tomberais amoureux. Ce qui est clairement impossible, car les seules femmes dont j’ai fait la rencontre sont uniquement des femmes fausses qui ont refait tout leur corps avec de la chirurgie esthétique. Les mariages arrangés ne sont vraiment pas pour moi malgré que ma mère s’obstine à m’en procurer tout le temps, bien sûr je les recale toutes puisqu’elles ne sont pas à mon goût. Tout ce qui m'importe, c'est de maintenir l’empire familial dans le top 1 des meilleures entreprises des USA. Là j’ai catégoriquement dit toute ma vie professionnelle et privée ou plutôt je veux dire ce que je pense être le plus important pour moi. Bien sûr j’ai deux frères, mais ça vous pourrait le savoir en temps et en heure un peu plus tard. Quelques minutes plus tard, je me retrouve à l’arrière de la voiture en train de regarder les documents constituant l’acquisition de construction d’un immeuble qui sera situé en plein cœur de Paris. Elle fera l’objet d’une tout nouvelle filiale pour notre entreprise afin de créer par la suite de nouveaux emplois dans différents domaines surtout dans le digital avec la création de nouveaux robots et d’intelligence artificielle. Arrivé à l’entreprise, un de mes autres gardes du corps m’ouvre la porte. Léna sort de la voiture attendant que je sorte et donne les clés à un autre garde pour garer la voiture. Je pose un pied sur le sol et quelques minutes plus tard, je me retrouve devant tous mes personnels en regardant le ciel espérant que cette journée se passe bien. Je salue d’un geste de la main et entre dans l’entreprise sous l’air de tous mes employés avec à ma droite Léna et à ma gauche le chef en marketing. Je salue tout le monde d’un geste de la main toujours suivi par tous mes employés et monte les marches des escaliers afin de faire une vérification de toutes les administrations dans les domaines appropriés à l’entreprise. Je signe au passage tous les documents à signer jusqu’à ce que je me rende compte d’une chose et m’arrête en les analysant du regard. À travers leur regard, je vois de l’inquiétude. - Arrangez-moi ça. Allons-y ! - Très bien monsieur. Et je monte jusqu’à mon bureau où je retrouve ma secrétaire avachie sur son siège. Je pivote et je la fixe d’un coup d’œil réfléchissant à une solution pour ce cas et annonce explicitement à Léna de me rejoindre tout de suite à mon bureau. Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvre sur Léna et je lui fais signe d’entrer ainsi que de s’asseoir sur le siège en face de moi. Comme à son habitude, elle refuse et me dit qu’elle préfère rester debout et ça ne m’étonne pas. Cela dit, c’est bien pour cela qu’elle est à la fois mon garde du corps et mon bras droit. Elle montre toujours le bon exemple aux employés, ce qui est malheureusement tout le contraire de ma secrétaire alors que cela devrait être son devoir à elle, mais bon que peut-on y faire… Me faisant face, elle me scrute du regard et commence la conversation. Je sens que les nouvelles qu’elle va m’apporter ne sont pas bonnes. Mais alors là… pas du tout, je ne le sens pas. - Monsieur Santos ! - Je sais, je me doute de ce que tu vas me dire et j’ai le sentiment que cela à un rapport avec mon frère. Mais je veux tout d’abord que tu renvoies Tessa. C’est insupportable que depuis une semaine, elle se trouve avachie sur son siège lorsque j’arrive. Est-ce que c’est compris et je préviens, je ne veux pas qu’elle vienne se plaindre pour son licenciement, c'est clair ? - Très clair monsieur, elle sera renvoyée comme vous me l’avez demandé. Je sais qu’on pourrait me prendre pour une personne cruelle, mais je ne le suis pas, ce que je déteste par-dessus tout c’est lorsque quelqu’un est en soit incapacité de travailler. Je comprends que le travail que je lui donne soit parfois long, mais vous trouverez normal si moi en arrivant je faisais la même chose. Non… Alors je préfère que ma secrétaire suive mes pas et donne l’exemple aux autres employés comme le fait Léna. - Maintenant, je voudrais savoir ce que mon frère a de nouveau fait. Léna regardait de nouveau son patron tristement en essayant de voir quelles seraient les nouvelles répercussions que les nouvelles lui apporteront cette fois-ci. Elle ne comprenait pas la relation que le jeune maître avait avec son frère aîné, mais essayait tant bien que mal de le comprendre. Adrian de son regard comprit tout de suite que le fait de prier pour que son frère arrête ses bêtises ne le fera jamais changer de lui-même. - Est-ce que c’est grave ? - Cela dépend de comment vous le prendrez. - D’accord, je t’écoute. - Alors... dit-elle d’un air hésitant. - De quoi ? Je t’en prie ne me fait pas perdre mon temps. - Mais c’est un sujet très important. - Tu as tout simplement qu’à me le faire part en stricte vérité s’il te plaît. - Très bien. Votre frère essaye de vendre des parts de l'entreprise à des actionnaires de JKF Company afin de prendre la présidence sur vous et de vous rendre coupable de ce fait. Notamment, il a volé le dernier projet de construction pour le nouveau centre commercial. Je me lève de mon bureau, me retourne et me dirige vers la vitre en verre afin d’avoir une vue parfaite sur tout Manhattan. Je respire un bon coup et lui dit tout en me retournant : - Bien comme c'est ça, il commence à dépasser les bornes. Je n'aurais pas d'autre choix que de prendre des décisions contraignantes à son sujet. Concernant le vol, a- t-on des preuves contre lui ? - Non, nous essayons de trouver. - Bien, prévois-moi une réunion le plus vite possible avec tous les actionnaires de l'entreprise concernant la vente des parts. - Et pour le vol ? - Pour le vol, il est impossible qu'il détient le projet puisque le projet n'a pas encore été mis à terme par les chefs marketing ainsi que les designers. Mais je veux tout de suite quand même ces preuves. - Bien, je vous informerai. - Tu peux y aller, merci ! Léna acquiesce d’un signe de tête puis sort de mon bureau. Je m’assois dans mon siège devant mon bureau et suis à nouveau interrompu par une voix que je détestais plus que tout au monde. Bien sûr, après mon frère avec ses bêtises, c'est elle à nouveau. À peine entrée, je jette un œil vers elle et vois qu’elle portait une tenue très aguicheuse. Certaine qu’elle me fasse de l’effet, enfin, c'est ce qu’elle croit. Elle prend place devant moi alors que je lui ai donné aucun accord. Fatigué par cette femme, je lui pose la question directement tout en essayant de garder mon calme. - Que voulez-vous Maria ? - Je veux simplement vous tenir un peu compagnie et je vous ai apporté votre déjeuner, dit-elle tout en me montrant le repas à emporter qui se trouvait dans un sac en plastique. - Merci bien mais… je n'en ai pas besoin. Donc, pourriez-vous sortir de mon bureau et me laisser seule ? À ces mots Maria s'assoit tout de suite sur le siège qui était face à mon bureau. - Vraiment vous voulez quoi de moi sérieusement ? - Comme je l'ai dit, je veux simplement vous tenir compagnie. - Je ne le pense pas, non et puis je n'ai pas besoin de vous. - Pourquoi ? - Puisque je connais les femmes qui sont comme vous. Et je suis sûre et certaine que si vous êtes ici, c'est juste parce que vous voulez obtenir quelque chose de ma part. Je me trompe ? - Les femmes comme moi ? demande-t-elle d'un air innocente. - Vous croyez vraiment que je vais croire à votre cirque n'est-ce pas. Sortez de mon bureau ! dis-je finalement en haussant la voix. - Du calme, je ne voulais pas vous énerver. - Et pourtant vous avez fait le contraire. Je vous le demande une dernière fois : Sortez de MON BUREAU ! - Mais je ne le veux pas. - Ok, vous ne voulez pas. Compris… alors je vais appeler la sécurité, dis-je en commençant à diriger ma main sur le téléphone posé sur mon bureau. - Et si je ne le veux pas vous allez faire quoi ? dit-elle d'un air joueur. - Comme vous voudrez alors c'est moi qui vais sortir. N’en pouvant plus de cette femme, je prends mon téléphone qui étais il y a quelques minutes sur le bureau, le met dans la poche de mon pantalon, commence à sortir et m'arrête au moment où mon regard transperce ses yeux d'une lueur froide en lui disant : - Je vais vous dire une dernière chose, plus jamais vous n'osez m'affronter et je ne veux plus vous revoir ici sinon vous aurez à faire à moi. C'est compris ? Avant même qu'elle ne réponde, j'arrange ma veste et sort de mon bureau en fermant la porte d'un geste de la main de manière délicate. À peine ai-je fermé la porte, je l'entend crier très fort et me mets à sourire. J'arrive devant Léna et lui informe très clairement : - C'est la dernière fois que je vois Mlle Jackson ici, est-ce que c'est compris ? - Oui, monsieur. Elle est entrée sans que je ne le sache. - Bien, mais que cela ne se reproduise pas. Je vais sur le penthouse que personne ne me dérange en haut. - Compris et désolée encore. Je lui fais un bref geste de la main lui disant que c'était pardonné et de faire ce que je lui ai dit. Je marche et me rends jusqu'au penthouse situé en haut de l'entreprise. C'est l'endroit qui m'apaise le plus, même quand il y a des soucis avec l'entreprise ou avec mon grand frère. Arrivé au penthouse, j'ouvre la vitre en verre, la referme derrière moi et je m'approche du balcon afin d'observer la vue qui s'offre à moi. J'entends le bruit des voitures et les sons des oiseaux. Je me sentais comme le roi d'un empire entouré de tous mes personnels. Je sors devant le balcon et m'assois quelques instants sur un canapé qui était spécialement privilégié pour moi marqué de mes initiales " A. S". Je regarde la vue qui s'offre à moi par le balcon en me demandant toujours "pourquoi mon frère me hait alors que c'est mon père qui m'a tenu responsable de diriger l'entreprise familiale en attendant qu'il soit de nouveau responsable et sans haine envers moi". Certains diront que ce n'est pas normal de me préoccuper de cela, mais moi je déteste les injustices et encore moins qu'on me rejette la faute, déjà que mon frère me déteste mais en plus je suis poursuivie par une folle dingue. Je ne vois pas en quoi me poursuivre, elle le fait depuis que je dirige l'entreprise familiale par ordre de mon très cher père et j’ai clairement marre qu’elle me suive. Je ne vois pas en quoi ce n’est pas clair lorsque je lui dis que je ne m’intéresserais jamais à elle. Elle ne le comprend pas ou plutôt qu’en dirais qu’elle fait complètement exprès de me tenter. Mais ça ne marche pas sur moi puisque je sais qu’elle est là uniquement pour une seule chose, la fortune de ma famille. J’étais bien assis en train de réfléchir à des solutions aux problèmes de mon frère lorsque j’entends un énorme chahut se diriger ici et je me lève en apercevant une touffe de cheveux rousse. Il ne manquait plus que ça, ma secrétaire qui va venir se plaindre auprès de moi. Sérieusement je n’ai pas assez de problème pour qu’elle puisse en rajouter une couche. - Vous ! dit-elle en me pointant du doigt. - Moi quoi ? demandais-je en tentant de faire comme si je ne savais pas pourquoi elle est là. - Comment osez-vous me renvoyer alors que je fais tout pour vous ? Alors là ! Ok, elle travaille pour moi mais il faudrait quand même un minimum de respect pour son patron, non ? - Je devrais faire quoi, vous remercier peut-être ? dis-je avec une pointe de sarcasme. - Ça serait le minimum pour le respect que j’ai pour vous. - Le respect, vous êtes sérieuse ? Écoutez, j’ai assez de problème pour que vous puissiez en rajouter une couche donc accepter ce licenciement et vous serez payé pour deux mois d’indemnités pour le travail que vous aviez fourni. - Je ne pense pas que vous aviez plus de problème que moi. Moi j’ai des problèmes financiers alors que vous, vous vivez dans le luxe total. - Détrompez-vous je comprends que vous ayez des problèmes, mais de là à vous retrouver tout le temps avachi sur votre siège alors que je passe devant vous, c’est de l’irrespect. Donc ne parlez pas de respect avec moi. - S’il vous plaît ? me supplie-t-elle en me faisant la moue. - La discussion est terminée, vous aurez finalement un an d’indemnité pour résoudre vos difficultés financières. Au revoir mademoiselle Tessa. - Mais... Je sors du penthouse avant même qu’elle puisse de nouveau parler et croise Léna. - Donnez un an d’indemnités de 20 000 milles dollars par mois à mademoiselle Tessa. Je pars, il faut que je réfléchisse seule. - Très bien, prévenez-moi si vous voulez que je vienne. - Non, je pense que le plus correct à faire serait que tu gères pour le moment ici et que tu m’apportes des preuves du vol. - D’accord, au revoir ! - A plus tard ! Je sors de l’ascenseur et traverse les portiques pour sortir de l’entreprise sur l’air ahurie des employés se demandant pourquoi je pars de là en ce moment. Je sors, regarde le ciel espérant trouver une solution, prends les clés que me passent la sécurité et entre par la porte côté conducteur. Je me mets au volant et décide de me rendre dans un endroit que personne ne connaît qui se trouve à l’autre bout de la ville. À travers le rétroviseur, je remarque qu’une voiture noire me poursuit et accélère. Après cela, le noir apparaît devant moi et aucun bruit ne se fait entendre.
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