Chapitre 2

2364 Words
Alexias 2 Mars, Tous les jours depuis la mort de mes parents, j’ai toujours voulu avoir une opportunité d’entrer dans cette entreprise. Bien sûr je parle de l'ACE Corporation, j’en rêve d’y entrer et j’espère qu’un jour mon rêve se réalisera. Je ne me suis pas présentée, mon nom est Alexias Andrews et j’ai 26 ans. J’ai perdu mes parents à 3 ans de cela pour cause d’un accident de voiture. J’ai une passion énorme pour le dessin, les robots et le domaine du marketing. Ce serait vraiment un rêve pour moi d’y entrer puisque cette entreprise acquiert dans plusieurs domaines. Mais malheureusement on m’en empêche l’accès depuis que mes parents sont morts pour une raison soi-disant "On n’embauche pas les personnes de sous catégories sociales”, je trouve que c’est immoral pour ceux qui cherchent du travail. À chaque fois que j’y vais, la sécurité m’empêche d’entrer alors que tout ce que je veux, c'est d’entrer et de demander un entretien au PDG. Moi je trouve que le seul moyen pour avoir cette chance serait de rencontrer le patron et je ferais tout mon possible pour y arriver, ça je m’en fais la promesse. Étant donné que je n’ai pas de travail, je me lève et décide de prendre mon petit déjeuner. Je vis dans un petit appartement situé dans le Queens où j’ai le strict nécessaire pour vivre. Ce n’est pas que je n’aime pas où je vis, mais je préférerais vivre à Manhattan. C’est pour cela qu’il faudrait que j’aie énormément d’argent puisque Manhattan est bien sûr un des quartiers les plus huppés de New York où on retrouve beaucoup de personnalités différentes et notamment l’entreprise tant rêvée que je voudrais accéder. Comme prise de petit déjeuner, je décide de boire du lait et des céréales ainsi que de manger une tartine avec de la confiture de framboise. C’est le strict petit déjeuner que je me conçois et qui m’est nécessaire pour survivre pendant toute une journée. Après avoir mangé, je me dirige vers ma chambre afin de chercher une tenue à me mettre pour cette journée. J’opte pour trois tenues que je retire de mon armoire : une robe fleurie qui m’arrête en dessous du genou, un top blanc et un pantalon bleu ou une chemise à carreaux rouges et noire ainsi qu'une jupe noire. Ayant prise une décision, je décide tout de même de mettre le top blanc et le pantalon bleu accompagné de mes tennis noirs. Je pose la tenue choisie sur mon lit et me rends dans la salle de bain afin de prendre une douche. Après avoir fait tous mes soins, je retourne dans la chambre avec une serviette autour de mon corps et mets mes sous-vêtements noirs puis m’habille. Voilà, c'est super, je me mets face à la glace et m’observe sous toutes les coutures. Je prends mon sac et décide de faire une balade. Pourquoi ne pas aller faire un tour à Manhattan ? Qui sait peut-être que la chance va enfin me sourire afin d’entrer dans l’entreprise de mes rêves ? Je sors de l’appartement et la brise de vent frais s’estompe sur mon visage ce qui fait voler quelques mèches de ma chevelure brune. Je me rends au parc où je vois une petite fille en train de me regarder et tente de me faire une approche, mais ses parents l’empêchent de s’approcher de moi. Ah, oui j’ai oublié depuis que mes parents sont morts personne ne veut m’approcher à cause de la rumeur qui dit que c’est ma faute si mes parents sont morts puisque j’étais la seule survivante de ce malheureux accident et tout ça à cause d’une femme. Ce qui m’a fallu une envie de suicide à cause de toute la méchanceté qui me parvenait de ce monde ignoble. J’avais tenté, mais j’ai abandonné à la dernière minute pour mettre un objectif principal de réaliser mes rêves et de m’en ficher de la vie des autres. Depuis, je garde toujours le sourire malgré que mon cœur se brisait en mille morceaux à force de subir tout cela. Je sors du parc et vois une femme qui était assis tranquillement sur un banc. À ma vue, elle se met à courir afin de se retrouver loin de moi. J’en avais vraiment marre que tout le monde s’enfuit dès lors qu’on me voyait. Je ne suis coupable de rien et pourtant je n’ai aucune amie à qui raconter mes problèmes, je ne pouvais compter que sur moi-même. Je traverse la rue et me dirige dans un de mes endroits préférés où je pouvais dire tout ce que je voulais, le cimetière. Je sais que c’est absurde de dire que c’est un de mes endroits préférés, mais c’est le seul endroit où je parlais de mes chagrins et problèmes librement sans qu’y aie quelqu’un qui s’enfuit à ma vue. J’entre dans le cimetière, m’assoie sur un banc et regarde le ciel réfléchissant à ce qu’aurait été ma vie si mes parents étaient toujours vivants. J’espérais de tout cœur que le ciel me donnerait une chance de travailler, mais comme toujours je vivais avec malchance. Si je vis avec de beaux vêtements, c'est que mes parents étaient très riches et célèbres dans le monde des affaires, on vivait dans un manoir, mais après la mort de mes parents et la venue de cette insoutenable rumeur j’ai tout perdu sauf l’héritage laissé par mes parents dans leurs testaments. Depuis je cherche du travail et dépend de mon héritage. Comme si c’était un signe, j’entends un long bruit sourd et je sors en courant du cimetière où je vois une voiture écrasée. L’endroit où j’étais, il n'y avait généralement personne et décide de m’approcher de la voiture. Plus je m'approche, plus je remarque une chevelure brune et je me rends à sa rencontre. Ce que je vois me choque, c’était un jeune homme côté conducteur qui était blessé et complètement inconscient. Je décide tout de même d’appeler les secours en composant le numéro d’urgence sur mon portable. Quelques minutes plus tard, les pompiers arrivèrent et le prirent en charge en me proposant de monter avec eux. Je lève les yeux au ciel, monte derrière l’ambulance et m’assois auprès de la victime pendant qu’il est allongé sur un brancard. C’était la première fois qu’on me prenait pour une personne normale et qu’on ne m’évitait pas ce qui me fait sourire, mais bien sûr avec une pointe d’inquiétude pour la personne blessée. Arrivés à l’hôpital, ils prennent en charge immédiatement le patient et on me dirige vers l’accueil afin de remplir son admission, mais je ne connaissais aucune information sur lui. Après cela, je m’assieds sur une chaise et espère de tout cœur qu’il n’avait rien de grave. Malgré que je ne sais rien de lui, je ressentais une ferme inquiétude à son sujet et je commence à faire les cents pas. Comme si on entend mes pensées, le docteur se dirige vers moi et ce qu’il me dit me trouble. - Vous dîtes qu’il s’est fracturé la jambe ? - Oui, le patient devra marcher avec des béquilles et il est en ce moment en situation d’amnésie partielle. - Ce qui veut dire qu’il a perdu la mémoire ? - Pas totalement, mais partiellement. - Est-il réveillé ? - Oui, j’ai cru comprendre que c’est vous qui l’aviez accompagné ici. Vous êtes de sa famille ? - Non, mais est-ce que c’est possible de le voir ? - Oui bien sûr, suivez-moi. À ces mots, je suivis le docteur et on s’arrête devant une chambre où était marqué le numéro 7. - C’est ici. Vous pouvez entrer. - Merci. Le docteur part et je souffle tout doucement puis entre dans la chambre. La chambre est sur des tons blancs dignes d’une chambre d’hôpital. Je vois le jeune homme blessé me fixer de ses yeux bleus d’une manière étrange. Oh mon Dieu, c'est la première fois que je voyais un homme de ma vie et encore moins aussi proche que cela. Il avait ses cheveux en bataille et je jurerais que son corps était bien bâti, j’en crus faillit m’évanouir lorsque je vois ses prunelles toujours me fixer étrangement. Je tente de faire une approche lorsque je me stoppe devant le lit et il me dit : - Vous êtes la personne qui m’a amené ici ? Afin de lui répondre, je lui fais un bref hochement de tête et il me regarde toujours. Je décide tout de même de m’approcher près de lui et de lui poser quelques questions sur son identité. - Vous connaissez votre nom au moins ? Cette fois-ci, c’est lui qui me fait une tête choquée comme si j’étais devenu folle. - Bien sûr que oui, je m’appelle Adrian, Adrian Santos. - V... Vous êtes le PDG d'A.C.E. Corporation ? dis-je avec étonnement et surprise que ça soit celui que j’ai tant voulu rencontrer. - Oui, mais je vous en prie ne le dîtes à personne. - Mais il faut appeler une personne de votre famille ? - Non. - Pourquoi ? - Promettez-moi que vous ne direz pas qui je suis. - Pourquoi ? Vous ne voulez pas aller chez vous ? dis-je afin de connaître plus d'informations. - Non. Emmenez-moi chez vous ? - Mais je ne peux pas. - Pourquoi ? Vous êtes marié ou avez-vous un petit ami ? - Non ! - Alors... Me laissant sans voix par cette demande étrange, je réfléchis à une solution lorsque je me rends compte que cela est une grande opportunité pour moi. J’avais devant moi la personne que je voulais tant rencontrer, le grand patron de l’entreprise que je rêve d’entrer. - Donc mademoiselle ? D’ailleurs quel est votre nom ? - Moi je suis Alexias, Alexias Andrews. - Je vois, vous êtes la fille qui vient toujours devant les locaux de l’entreprise. - Oui, mais comment le savez-vous ? - Ça n’a pas d’importance. Faisons un marché, vous ne devriez dire en aucun cas mon identité à quiconque et vous me prenez chez vous et moi je vous fais la promesse que dès que je serais rétablie je vous donnerais une opportunité d’un entretien avec moi. Alors marché conclu ? - Pourquoi vous ne voulez pas appeler votre famille ? demandais-je étant toujours choqué par la proposition et du fait qu’il ne veut pas entrer chez lui. - S’il vous plaît mademoiselle, je veux juste me rétablir chez vous et je ne vous dérangerais pas. Je vais même vous payer une part de votre loyer. - Qui dit que vous ne me mentez pas ? - Je ne mens jamais et puis si je vous mens j’irais en enfer. Donc ça vous va ? - D’accord, je ne dirais rien, mais je ne veux pas de votre argent. Je payerais même vos frais médicaux et vous offrez une hospitalité chez moi. Juste pour information, j'habite dans un tout petit appartement pas loin. Est-ce que ça vous ira ? - Oui. - Très bien, le docteur arrive. - Merci, je vous revaudrais ça. À ces mots, je prends conscience qu’il n’était pas comme les autres, il ne me disait même pas de partir, mais préfère rester chez moi. Ce qui me fait de nouveau sourire. Le docteur entre et s’approche de son patient. - Savez-vous que c’est cette jeune femme qui vous a sauvé la vie ? Sinon sans le secours de cette femme à ce stade vous serait en train succomber de vos blessures. - Oui, je le sais et je lui en suis très reconnaissant, dit-il tout en me fixant en souriant. - Vous avez une fracture à la jambe donc vous ne pourrez pas marcher sans béquille. Vous vous souvenez d’un membre de votre famille qu’on pourrait contacter ou même votre nom pour prévenir de votre disparition à la police ? - Non je ne me souviens de rien, dit-il tout en me faisant un clin d’œil lorsque le docteur tourne sa tête vers moi. - Puisque le patient est blessé et que c’est vous qui l’avez sauvé. Pourriez-vous payer les frais médicaux ? - Oui, à combien ils sont élevés ? - 20 000 mille dollars. - 20 000 mille dollars pour une fracture à la jambe ? C’est énorme ! - Vous pourrez ou non ? - Docteur, puis-je parler à la jeune femme quelques instants seuls ? - Oui, bien sûr. Je serais dehors. Le docteur sort de la chambre et nous laisse tout seuls. Il me fait signe de m’approcher de lui, ce que je fais en laissant une distance entre nous. - Vous n'avez pas assez d’argent, je peux payer vous savez ? - Non, je vais le faire et puis si c’est vous qui le faîte ils appelleront la police fédérale et trouveront qui vous êtes réellement. - Comme vous voulez. Je vous rembourserais tout ce que vous paierez pour moi. - Non, votre argent ne m’intéresse pas et puis ça me fait plaisir. - Très bien. C’est votre choix ! - Je reviens. - D’accord, je vous attendrai. Je sors de la chambre et lâche toute la pression puis demande au docteur où je peux payer. - Vous devrez aller à l’accueil et après revenez. - Très bien, merci. Je me dirige vers l’accueil et paye tous les frais médicaux. Comme promis, je reviens dans la chambre, toque à la porte et entre où je retrouve le même docteur en train d’ausculter Adrian. - Très bien, je pense que vous irez mieux dans 5 mois, il vous faut beaucoup de repos. Mademoiselle, il m’a informé que vous l’hébergeriez chez vous, cela ne vous dérange pas ? - Non, aucun souci, je prendrais la responsabilité de sa convalescence. - Très bien, vous pourrez partir. Je vous laisse, voici les béquilles. - Merci docteur, au revoir. Je prends les béquilles et l’aide à se mettre debout. Nous sortons dans la chambre après qu’il a fini de s’habiller et empruntons le pas à l’extérieur de l’hôpital toujours accroché à moi. Je me demande bien comment cette cohabitation se fera et plus est avec celui que j’ai toujours rêvé de rencontrer, Adrian Santos.
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